Club motoneige.

Tout à fait !
Le ciel était à ras du sol, la neige tombait droite à gros flocons mouillés qui s'écrasaient au contact sur les voiture. Et ce que j'aime le plus, lors de ces averses de neige, c'est le silence impressionnant !!!

Ce matin, je suis allé à la chasse, pas un seul chemin n'a été épargné. Quelques arbres couchés mais surtout beaucoup de branches et de têtes cassées. Au point que renter dans les bois est dangereux, dès que tu lèves la tête tu vois des branches arrachées coincées entre les arbres, et ce sont couramment des branches de 8 à 15 pouces !

Prudence!

Pas de soucis, je vais ressortir mon casque (hérité de mon Grand-père), en plus cela fera plaisir aux anti-chasse qui me croiseront

Les gars sont en train de travailler sur la machine. Ici, Bruce Corbeil qui a déjà travaillé sur mon bateau.





Derrière le tracteur, le gugus servant à aplanir les pistes et…..je crois…..l'espèce de bras en l'air est probablement un genre de faucheuse pour éliminer les repousses d'aulnes en bord de sentier.





René m'informait qu'ils viennent tout juste de recevoir une nouvelle motoneige flambant neuve, une 2020 à la chenille large et très puissante pour l'entretien des sentiers étroits. Donc, en plus de leur grosse machine, cette motoneige peut également servir de machine de remplacement en cas de bris de la grosse.
Au fait, ils viennent d'ajouter la plateforme d'aluminium à l'arrière de la grosse surfaceuse. Celle-ci n'existait pas.

Bien la plateforme ! Tu pourras rapporter un peu de neige pour chez toi

Entre le tracteur et la dameuse, ça te fait une sacré longueur à promener !

Oui assez long l'ensemble. J'imagine que ce doit être un pur plaisir à reculer cet attelage!

La journée d'aujourd'hui a été occupée par la récupération de la belle-mère à l'aéroport de Thunder Bay. Ce fut suivi d'un excellent souper chez le meilleur Chinois du lieu en compagnie de l'ex secrétaire de l'école à la retraite Yvonne et sa famille. Yvonne s'est empressée de quitter Ignace et de retourner dans son village natal, Kapuskasing, le jour de sa prise de retraite.
Donc, belle-maman est en cet instant de retour dans ses pénates Ignatiennes pour quelques mois. Elle retournera pour un bout de temps à Trois-Rivières vers le printemps j'imagine. Avril ou mai.

J'ai un peu de mal à comprendre que venant du Brésil, Belle-maman choisisse l'hiver pour s'installer chez-vous !

Avec ton attelage, tu envisages de faire de la marche arrière ?

Si c'est impérativement, absolument, obligatoire, éventuellement que peut être ce serait à réfléchir sinon pour c'est en avant toutes

La situation au Brésil me semble assez difficile et dangereuse.

Moi aussi je préfèrerais la neige et le froid...

Elle ne choisi pas Jean-Marie. Elle saute dans l'avion à la seconde où son médecin l'autorise. En fait, elle a subi une intervention chirurgicale qui l'a empêchée d'être ici en été.

Pas vraiment mon intention la marche arrière avec ce truc là Jean-Marie, mais je me dis qu'il doit être possible de s'enliser malgré la portance des chenilles et qu'alors, la marche arrière risque de devenir une nécessité!

Exact Le Forestier, la situation au Brésil n'est pas très drôle.

doublon désolé

Exact Le Forestier. Déjà 2 fois qu'elle se fait voler sur la rue là-bas, ça donne à réfléchir. Révolver sur la tempe s'il-vous-plait, la totale.
De plus, il ne faut pas oublier que l'aide sociale est inexistante là-bas, alors la pension de belle-maman se réduit à quelques reals par mois, juste ce qu'il faut pour cueillir tous les arbres fruitiers des alentours et devenir frugivore.
Ayant perdu son mari après des années d'invalidité, paralysé de tout un côté du corps avec 5 enfants à charge, elle a travaillé et gagné sa vie et la leur comme couturière, à très petit salaire. À travers ça, elle a réussi à finir de payer sa maison et c'est ce qui la sauve aujourd'hui. C'est une grande maison au cœur de Recife qui vaut autour de 500,000 reals mais qu'elle n'arrive plus à tenir. Elle la loue donc et c'est son loyer qui lui permet de vivre.
Sauf qu'en la louant….elle a dû la quitter et aucune résidence pour personnes âgées là-bas. Elle doit donc vivre dorénavant en faisant des séjours chez les uns et les autres. Quelques mois chez une sœur, quelques autres chez une autre. Un bout de temps à Rio de Janeiro chez son fils Fabio dont l'appartement est trop petit pour l'accueillir, un autre quelques mois chez son fils André avec qui les relations sont parfois tendues et un fils Renato dont l'épouse pédante et superbement amoureuse d'elle-même ne veut rien savoir de la belle-mère.
Alors, comme ici elle est accueillie à bras ouverts, ça lui fait un peu différent et elle ne déteste pas ça! De plus, ici, , elle est 6 mois où ça ne lui coûte rien, elle peut donc économiser le prix de son prochain billet d'avion.
Résumé, le Brésil est un véritable paradis terrestre…...pour tous ceux qui n'y habitent pas!

Je te souhaite vraiment de ne pas t'enliser !

C'est vrai que travailler avec un engin pareil, ça fait envie mais en réfléchissant bien les chausse-trapes me calmeraient bien. Il doit falloir un certain temps pour maîtriser une bête pareille.

Je viens de faire un peu de lecture des nouvelles internationales, j'étais à cent lieues de penser que la situation au Brésil soit aussi critique. Que nous vivions dans un monde de fous, ça fait déjà un bon moment que je le crois mais là, je prend peur.

Le pire, c'est qu'on nous abreuve d'informations dont les trois quarts sont des conneries sans intérêt, et que ça fait la une des medias et parallèlement le mutisme est quasi-total sur des problèmes de grande ampleur.

Le Brésil est de ces pays d'Amérique du Sud qui ne présente pas d'intérêts majeurs pour les puissants de ce monde Jean-Marie. Les USA ont d'autres chats à fouetter, Macron s'est fait insulter par Bolsonaro, le Canada n'est guère orienté vers l'Amérique du Sud mais bien davantage vers l'Europe, alors rien d'intéressant pour nos médias là-bas!

Je te jure Jean-Marie que je me souhaite également de ne pas m'enliser. J'ai d'ailleurs le même souhait en ce qui concerne la possibilité de passer au-travers de la glace sur les lacs. C'est déjà arrivé à l'un des conducteurs de ce genre de machine à Ignace. Pas sûr que ce soit une expérience agréable!

Les mésaventures arrivent, ces photos sont du club d'ici.

Les mésaventures arrivent, ces photos sont du club d'ici.





Enlisé sur un lac. Mais avec le poids du machin surfaceur à l'arrière, je n'ai pas l'impression que ce doit être aisé de se démerder!

A ce que je vois, c'est la dameuse qui s'enlise, pour le tracteur la couche de neige ne semble pas excessive.

Quelle est la solution pour ne pas se trouver dans une pareille panique ?

Tracer la voie régulièrement pour ne pas avoir trop de neige à travailler ?

En fait, la solution est d'éviter les lacs. Les lacs présentent un risque double. L'un est de carrément passer au-travers de la glace et foutre le tracteur au fond du lac, l'autre est la présence d'eau sous la couche de neige, entre neige et glace quoi. Là, on appelle ça se slusher et c'est vraiment pas la rigolade.

D'ailleurs, je crois que dorénavant, les assureurs refusent catégoriquement d'assurer toute perte qui pourrait survenir si tu passes cette machine sur les lacs. Je sais que le club d'Ignace travaille très fort afin de modifier l'itinéraire de ses sentiers pour minimiser au maximum le passage sur les lacs. Mais, je pense que ce n'est pas toujours possible et qu'il reste quelques endroits où il n'y a pas d'autre choix.

Mais effectivement, la solution est également un entretien régulier qui permet d'obtenir une surface très dure de neige tassée et surtout de ne pas avoir de coups de volant intempestif qui te mènerait hors piste dans la neige molle.

Tu vois que sur ces photos, le problème s'est produit sur un lac et je suis certain que les chenilles reposent carrément sur la glace privant la machine de toute adhérence. Il ne fait alors plus que patiner, retenu par le poids de la partie surfaceuse qui est diablement lourde. Bref, il est dans la merde!

Si je comprend bien (ce qui n'est pas gagné d'avance lol), il n'y a aucune cohésion entre la couche de glace et la neige qui la recouvre.

Pour s'en sortir, il faut arriver à remettre les chenilles sur la neige ?

Ce même type de problème peut aussi bien survenir avec une motoneige ?

C'est en plein ça Jean-Marie! Se slusher est très ennuyeux. Ça m'est arrivé alors que je roulais avec ma motoneige sur Big Indian lake en ayant Fabiana comme passagère! Malgré les 600 cc de ma motoneige et le fait que j'aie poussé les gaz à fond lorsque j'ai soudain senti s'enfoncer dans la gadoue l'arrière de ma machine, je n'ai pas réussi à remonter la machine SUR la neige. J'ai pu continuer à rouler quelques centaines de mètres mais l'arrière toujours à l'eau alors que les patins demeuraient en surface. Ma vitesse s'est constamment réduite jusqu'à 0! Il ne te reste alors qu'à descendre de ta machine et malgré que mes bottes de motoneige montent au-dessus des mollets...les laisser s'emplir complètement de cette belle eau fraîche….très fraîche! Le sale boulot commence alors et c'est loin d'être gagné car le poids des motoneiges a considérablement augmenté. Pour la surfaceuse…...je n'ose même pas imaginer qu'est-ce que ce doit être!

OHHHHHHHH YES YES YES!
Comme d'habitude, mon incompétence crasse avec tout ce qui concerne la mécanique avait empêché la réussite du démarrage de mes deux motoneiges. J'avais tout au plus réussi à vider la batterie de la mienne de machine sans jamais obtenir ne serait-ce qu'un début d'espoir. Je lui avais alors branché mon chargeur afin de lui optimiser la vigueur et il est demeuré branché depuis.
Aujourd'hui, j'ai décidé d'appeler au secours l'un de mes ex étudiants très fort en mécanique. Il vient de quitter et mes deux moteurs ronronnent comme des neufs. Mes deux machines sont maintenant en position, juste derrière mon vieux Santa Fé, prêtes à prendre leur envol. J'ai hâte de les faire vraiment rouler. Peut-être demain.
La mienne, la noire est un Polaris 600cc long donc 2 places alors que celle de Fabiana (Gabriel), la blanche est un 440cc court donc une place. La petite 440cc en sentier est très agréable car plus agile que la mienne. Beaucoup moins lourde, comme elle est courte, elle est supérieure en virages prononcés ce qui abonde en sentier.

Paresse oblige, j'ai décidé de faire poser mes chenilles sur mon VTT.

Pas de RDV avant le 17 déc.

Je t'avoue que je prends goût à la paresse. M'arracher le cœur à tenter de démarrer à la main ces foutus machines alors que j'arrive à bout de souffle après 15, 20 tentatives ne me donne plus aucun plaisir. Surtout maintenant que j'ai vu mon jeune ex étudiant simplement dévisser les bougies, y verser quelques gouttes d'essence, replacer les bougies et partir ça en deux coups seulement. Pffffffff!

Pas de rendez-vous avant le 17, c'est le paradis chez-vous! S'il m'avait fallu avoir recours à notre unique mécanicien, j'aurais eu une place le printemps prochain et aurait récupéré ma machine autour de janvier, février de l'année d'ensuite! Sois heureux avec ton 17 chanceux!

Mais….c'est bon les chenilles dans la neige sur un VTT?