Club motoneige.

Merci Jean-Paul!

La tempête s'en vient ici.

L'avez-vous déjà eu à Ignace??

Oupss, je viens de voir la réponse sur un autre Post...

J'y connais rien en conduite de motoneige, mais sur la vidéo, Gabriel semble bien se débrouiller !!!

En fait….elle continue Le Forestier. C'en est une bonne! Enfinnnnnn les employés municipaux ont repris le boulot, les rues sont déblayées et Paul est repassé ce matin m'éliminer la banquise que la charrue m'avait laissée devant mon entrée!

Jean-Marie, pas grand chose à connaître dans la conduite d'une motoneige. Poignée droite sous le pouce les gaz, poignée gauche le frein mais le simple fait de lâcher les gaz a un effet instantané sur le freinage, la compression doit être bonne sur ces machines.
Les deux ont été très sages sur cette vidéo et ont très peu enfoncé la manette des gaz. Je dirais qu'à cette période ci, la conduite est particulièrement aisée car finalement très peu de neige pour te déstabiliser. Plus tard en hiver tu dois faire preuve de plus d'habileté et faire corps avec ta machine. Ça devient plus sportif car tu dois constamment faire contrepoids dans les courbes. Par exemple te sortir les fesses sur les côtés de la machine opposés à la courbe afin d'en conserver l'assiette. Néanmoins, cela aurait été préférable pour Gabriel lors de ses virages prononcés, il aurait alors pu les prendre beaucoup plus rapidement. M'enfin, c'est un tour de main qui lui reste à prendre car il a très très peu eu l'occasion de pratiquer.

" pas grand chose à connaître dans la conduite d'une motoneige"

Il suffit de s'accrocher au monstre et de jouer les danseuses remuant du popotin dans le bon sens à chaque courbe

Voilà, t'as déjà la parfaite maîtrise du machin!

Fabiana m'a réservé une mauvaise surprise. Prise d'une soudaine envie subite et intempestive de se payer une balade de motoneige, la voilà qui s'équipe de pieds en cap et qui décide d'y aller seule. Sa machine n'ayant pas le démarreur électrique ni la marche arrière, je lui conseille de prendre la mienne.
Ce qu'elle fait.

Cependant, comme je range les motoneige dans ma cour arrière, elle aurait dû sortir les deux autos de l'entrée pour se libérer la sortie ce que la paresse l'a empêché de faire. Elle a plutôt décidé de faire faire demi tour à ma machine afin de sortir par l'autre côté de la maison. Ses compétences de conductrice demeurent extrêmement élémentaires, ainsi, j'ai vu être projeté quasi jusque chez le voisin une bonne partie de mon gazon et cela fait, ce fut la terre sous celui-ci qui s'est envolée. Après un travail intense de va et vient avance, recule, le demi tour fut un succès alors que de la fenêtre d'une chambre arrière, je rongeais mon frein et me mordais les doigts. Ne restait plus qu'à gagner la rue dans la neige qui après notre dernière tempête, s'était sensiblement épaissie. Cependant, alors qu'elle faisait gicler le sol sous la machine auparavant, cette fois, pour vaincre cette neige épaisse, elle a choisi la méthode ultra douce. Petits coups d'accélérateur puis arrêts complets……...bref, le truc à NE PAS faire.
Conséquence, la machine est maintenant enlisée jusqu'aux yeux et aucun mouvement n'est plus possible. Le seul qui lui reste est le patinage sur place. Elle ne bouge plus d'un millimètre ni d'avant ni de reculons. Elle a donc laissé tout ça comme ça, au bonhomme maintenant de se démerder si l'envie lui prend! ESTIEEEEEEE!

Ben ciboulot…..hier après-midi, la même envie la prend! Sans m'en glisser un mot elle prend alors la sienne. Cette fois, elle a sortie les bagnoles ce qui lui permet de sortir sa motoneige aisément. Elle entre me prévenir qu'elle va faire une balade. Surpris et connaissant sa faible maîtrise motoneigiste, je lui rappelle que nous sortons d'une bonne tempête de neige et qu'elle devra composer avec toute cette épaisseur de neige folle. En fait, je suis vraiment inquiet là! Peu lui chaud, elle part. 10 minutes plus tard, le téléphone sonne. PIERRE….viens vite, je suis prise dans le banc de neige au bout de la rue et je n'arrive pas à m'en sortir. Habille le bonhomme, bottes, mitaines et saute dans la bagnole la retrouver. Elle est plantée dans le remblai de neige laissé par la charrue juste au coin d'une rue toute proche de chez-nous. C'est la seconde fois que ça lui arrive en quelques minutes! Ben dis donc…..comme conductrice de motoneige……...tu te poses un peu là! Elle rage contre sa machine parce qu'elle n'a pas la marche arrière! HUM HUMMMMM! Scuses moi mon amour mais la marche arrière n'a rien à voir là-dedans, c'est la personne assise sur le siège qui a des défaillances! AHAHAHAHAHAHA!

Bref, c'est moi qui ai ramené la machine à la maison...sans l'enliser!

Ah ces béotiens...

Je dirais que les béotiennes sont pires!

Par contre, je me vois obligé de reconnaître que privée de motoneige, elle se débrouille beaucoup mieux. C'est ainsi que cette dernière semaine, elle s'est payée deux belles sorties raquettes à neige avec ses copines.
Ici, avec Patricia, la directrice de l'école. Comme la résidence de Patricia est directement sur la rive du grand lac Aguimak (au cœur du village) c'est donc sur le lac lui-même qu'elles sont allées marcher.

Patricia à gauche, Fabi à droite.












Alors que cet après-midi, comme Julie est venue passer l'après-midi et le souper avec nous, c'est avec elle que Fabiana est retournée pratiquer la raquette. Cette fois, elles sont parties directement de la maison pour gagner le bois.

Que de belles images !

Images du nord légèrement blanchi par nos si beaux flocons!

Ouais ben….très mauvaise nouvelle de mon coin de pays! 5 touristes Français viennent de disparaitre, engloutis dans les eaux du Lac St-Jean. En voyage avec un forfait de motoneige, guidés par un Montréalais qui ne connaissait pas l'extrême danger de pratiquer ce sport à l'entrée de la décharge, il a quitté les sentiers balisés pour s'aventurer à l'aveugle sur les glaces fragiles de la décharge. Le guide a plongé dans l'eau et même si repêché vivant, il est décédé avant d'arriver à l'hôpital. Quant aux 5 touristes...malgré les intenses recherches et la présence de deux hélicoptères de recherche de la Sureté du Québec (dont un s'est écrasé sur les glaces du lac hier) aucun n'a été retrouvé. Des plongeurs sont actuellement à l'oeuvre afin de tenter de retrouver les corps. Mais j'ai bien peur que les résultats soient nuls car tous les habitants du coin savent pertinemment que ce secteur à de forts courants. Un endroit à ne surtout pas fréquenter à motoneige. Personne ne comprend pourquoi ils ont quitté les sentiers balisés. Mais…..un guide de Montréal au lac…..à mon humble avis….c'est loin d'être un gage de sécurité!

j'ai vu ça aux news

Ça fait une bien mauvaise fin de voyage hein! En plus, ils roulaient de nuit donc, ils n'ont probablement rien vu arriver. Le guide a plongé et les autres ont suivi sans réaliser ce qui arrivait, plouf plouf plouf plouf et plouf! Avec les habits de motoneige, les bottes et le casque, 10 secondes plus tard le tout était plein d'eau et ils ont coulé comme des pierres!

J'ai lu ça ce matin, c'est vraiment triste.

Je ne comprendrais jamais que des guides, donc sensés être professionnels puissent se hasarder hors-piste avec des touristes.

Ce cas, nous le rencontrons tous les ans sur les domaines skiables. En hors piste, ils déclenchent une avalanche est c'est la catastrophe.

En fait, hors sentiers, un lac à motoneige, tu ne sais jamais à quoi t'attendre. Les entrées d'eau et la décharge sont où? Endroits de tous les dangers. De plus, l'enlisement dû à la gadoue est toujours possible car tu ne sais jamais où l'eau aura pu s'introduire entre neige et glace et enlisé dans ça, t'es dans la merde.
Le problème à mon avis est que n'importe qui peut s'improviser guide pour des randonnées de motoneige. Alors un gars de Montréal….au lac…ça ne vaut pas cher la tonne!

Voici l'endroit où ils ont terminé leur voyage de motoneige! C'est tout près d'un village qui s'appelle St-Henri-de-Taillon, proche de mon chalet. Photo prise de l'hélicoptère de la Sureté du Québec, on voit également une chaloupe qui participe aux recherches.


Quant à leur identité, la voici!
Il s’agit de Jean-René Dumoulin 24 ans, Gilles Claude 58 ans, Yan Thierry 24 ans, Julien Benoit 34 ans et Arnaud Antoine 25 ans.

Mais si il y a une chaloupe, c'est qu'il y a de l'eau libre de glace .
Qu'est-ce qu'ils faisaient là ?

C'était de nuit et ils n'ont pas suivi le chemin balisé

J'avais cru que la glace avait cédé en pensant que vous faisiez de la motoneige sur les lacs seulement quand ils sont entièrement pris en glace.
C'est trop dangereux vos jeux sur glace !

Bien, tu as bien raison.

Les lacs, c'est dangereux, même pour la pêche sur la glace à pied...

Lorsqu'un lac a une entrée d'eau (ruisseau ou source), l'épaisseur de la glace peut ne pas être suffisante, même pour une simple personne qui marche. Alors qu'elle peut l'être pour tout le reste du lac.

Cette année, avec les redoux, il faut être extrêmement prudent.

De là l'importance des clubs de motoneige qui vont aller vérifier l'épaisseur de la glace régulièrement et modifier la signalisation en conséquence.

Voici un texte public sur le sujet:

Chaque année, environ 7 Québécois perdent la vie par noyade pendant l’hiver. Dans la majorité des cas, les décès se produisent en marchant, en jouant au hockey, en pêchant ou en faisant de la motoneige sur la glace d’un cours d’eau. Pour que ce nombre de noyades diminue, voici trois consignes de sécurité à suivre avant de pratiquer une activité sur un cours d’eau gelé afin de savoir si celui-ci est suffisamment sécuritaire.
Observez la couleur de la glace

La glace bleue et transparente est habituellement la plus résistante.
La glace blanche opaque (glace de neige) contient un pourcentage d’air élevé; sa résistance dépend de sa densité. La glace blanche qui contient peu d’air est presque aussi résistante que la glace bleue.
La glace grise contient habituellement de l’eau à la suite d’un dégel, et doit être considérée comme dangereuse.

Examinez l’environnement

La taille et la profondeur du plan d’eau influencent la formation de la glace. Plus le lac est profond, plus il prend de temps à geler. La glace qui se trouve près des rivages se forme plus rapidement, et fond également plus rapidement.
Les courants amincissent le dessous de la glace. La glace des rivières est donc moins solide que celle des lacs à cause de l’action du courant.
Les obstacles, tels qu’un quai ou une pierre, absorbent la chaleur du soleil. Ils retardent la formation de la glace et en accélèrent la fonte.
Une température ambiante qui demeure toujours sous 0 degré Celsius entraîne la formation d’une glace plus solide qu’une température qui oscille de part et d’autre du point de congélation.
La fonte et le regel de la surface de la glace, causés par les variations de température, créent une glace en couches superposées. La glace comporte donc plusieurs failles, ce qui la rend plus vulnérable.
Le réchauffement par le soleil diminue la solidité de la glace. Celle-ci est habituellement plus solide le matin qu’en fin de journée.
L’eau qui s’accumule sur la glace à la suite de précipitations affaiblit celle-ci.
La neige a le même effet qu’une couverture : elle augmente la température de la glace. Une chute de neige qui atteint la moitié de l’épaisseur de la glace peut créer une situation dangereuse.
Le vent peut produire un certain déplacement d’eau qui en retardera la congélation. De plus, le vent peut déplacer la neige et créer une couverture (voir le point précédent).

Vérifiez l’épaisseur de la glace

Aucun type de glace n’est sécuritaire à 100 %. Vous devez toujours tenir compte de son épaisseur. Mesurez-la en perçant un tout petit trou jusqu’à l’eau, et ce, à différents endroits. Si l’épaisseur de la glace est de 7 centimètres ou moins, ne vous y aventurez pas.

Lorsque je vais sur un lac pour la pêche hivernal, je suis cette consigne...

Je perce des trous à interval régulier, en m'éloignant du bord...

Qu'est-ce qu'ils faisaient là??????? C'est la question que tout le monde se pose Jean-Marie! Cet endroit en particulier est bien connu de tous les motoneigistes du lac qui l'évitent comme la peste. Mais..on a ici un groupe de touristes guidés par quelqu'un de Montréal. Ce guide connaissait-il les pièges du lac? Mystère! Il semble qu'il guidait des touristes depuis de nombreuses années mais ce n'est pas le tout, connaissait-il BIEN le lac?

En fait, dans de telles organisations une règle devrait faire force de loi, ON NE SORT PAS des sentiers balisés et entretenus par les clubs. Il y a des milliers de kilomètres de sentiers de cette nature, me semble que ce devrait être suffisant pour apaiser une soif d'aventures!