Arrivée au chalet!

Ici, on est dans une partie du lac que nous ne voyons pas de chez-nous. Le lac étant en L, je suis (enfin mon chalet se trouve) dans une partie du L et ça c'en est une autre. Droit devant, c'est notre côté a nous.

Vu les températures que l'on a ici, dans un endroit pareil j'aurais installé le lazy boy directement dans l'eau.

Quant a nous, avec les températures depuis le début de l'été, on ne songe surtout pas a se mouiller. On reste au sec, même pas envie de se tremper un orteil, plus de se faire un feu pour se réchauffer.
Mais......enfin.....depuis quelques jours, les températures sont a la hausse et pour la première fois, j'ai dû jeter bas mon t-shirt afin d'aérer mes mamelles transpirantes.
Par contre, avec cette hausse nous est tombé dessus l'orage du siècle. Avant hier vers 3 hrs du matin, j'ai levé de terre dans mon lit et c'en fut terminé pour le sommeil jusqu'a 5 hrs du matin. Les coups de tonnerre étaient d'une violence rare, un vent de fou brassait la cabane et une pluie diluvienne tambourinait sauvagement sur mon toit. Puis, ce fut un goutte a goutte de pling pling pling qui m'a dressé les oreilles. Merde, l'eau entre par ma cheminée et tombe dans le chalet derrière le poêle. C'est pas un flot, mais un goutte a goutte très mauvais pour de la pourriture. PFFFFFFFF!

Pendant ce temps là, nous attendons désespérément un peu d'eau, pas des trombes mais de quoi remonter les nappes phréatiques et éteindre les incendies qu'il y a un peu partout.

Pis il y en a qui ne croient pas au chamboulement climatique!

Aujourd'hui, la température a bien baissée, il ne fait que 33°C et avec du vent, ce que fait que le ressenti est moindre
C'est vraiment pas dommage, on arrive enfin a respirer un peu !

Ça y est, depuis 4 jours petit (enfin de moins en moins petit disons) Gaby m'a rejoint au chalet pour le reste de ses vacances. Fabiana quant a elle est de retour a Ignace mais, comme les forestiers ont prolongé leur séjour a la maison d'une semaine, elle est allée s'installer dans la maison de son copain a Dryden. Lui étant mécano d'hélicoptères pour une très grosse compagnie qui fourni les hélicos chargés de combattre les incendies de forêt se trouve actuellement basé au Manitoba. Il a repris le travail lundi dernier donc sa maison a Dryden était vide, Fabi en est donc l'unique occupante. Mais, ça oblige beaucoup de temps sur la route pour l'entretien du B&B qui continue a rouler passablement. Elle a déja 12 réservations pour août.
Quant a Crystiane et Paul, a leur grande surprise, un couple de personnes dans ma tranche d'âge leur a réservé leur chalet pour le louer en juillet et août chacune des prochaines années pour 7,000$ par an. Ils ont accepté.

Ca marche fort la location chez vous !!!!!!

Étonnant! Deux nouveaux clients se sont ajoutés dans les journées disponibles du B&B et un type qui est passé récemment lui a demandé pour réserver lors de son passage de retour. Malheureusement, c'est une journée déja réservée par quelqu'un d'autre.
Elle se fait régulièrement dire par ses clients qu'ils n'ont jamais couché dans un meilleur B&B!

C'est normal qu'un B&b tenu par Fabiana n'ait pas d'équivalent

Très heureux pour elle...

Pendant que j'emmenais Gaby a la recherche des pits de sables des alentours pour une petite session de tir a la carabine avec ma 22 magnum afin d'en vérifier la précision car j'en avais retiré le télescope et l'ai réinstallé, Fabiana même a Ignace se livre a l'une de ses activités préférée. Avec grand succès d'ailleurs si j'en juge d'après ses photos! Et dire qu'elle les vend. Elle en a pour 120$ de vendus en ce moment. C'est tellement de boulot a ramasser, pas moi qui les vendrait! Elle y passe 2 hrs par jour!







Elle va cueillir avec la copine Doris. Elles vendent 30$ chacun de ces paniers et n'arrivent pas a combler les demandes.

Quant a moi, grande surprise. Je n'étais pas retourné sur les rives sauvages de la rivière Péribonka depuis quelques années. Hé ben, ça a diablement changé. La municipalité de l'Ascension y a construit de nouvelles routes afin de longer les rives et y a mis en vente les terrains pour la villégiature. SEIGNEURRRRRRR.....tous les terrains sont vendue et les chalets princiers de millionnaires y sont déja tous construits. Ce ne sera plus jamais le Péribonka que je connaissais.
Les pits de sable que je connaissais pour la pratique du tir a la carabine sont disparus.
J'ai dû prendre les grands moyens afin d'en trouver un qui reste en prenant carrément la direction des grands bois vers le chemin des Passes Dangereuses. Sur cette route de gravier, soudain, un petit animal se dirige en sautillant droit sur nous. Je me demande de quoi il s'agit, ne reconnaissant pas la démarche bondissante. Gabriel croyait a un kangourou.....ce qui eu été pour le moins étonnant. J'applique les freins solidement car je roulais a près de 100 km hr et le petit bestiaux traverse pile devant la voiture pour s'enfoncer dans le bois juste devant nous. Hé ben....c'est un jeune chevreuil (cerf de Virginie) qui a encore ses taches de camouflage de son jeune âge. Je ne m'habitue pas a voir chez nous ces petites bêtes qui n'y existaient pas il n'y a pas si longtemps.
Quant a la 22, elle n'a pas perdu un poil de sa précision. J'avais pris des bouteilles de plastique de Pepsi Cola et quelques canettes d'eau Perrier comme cibles. Elles sautaient en l'air l'une après l'autre.  On a bien sûr tout ramassé et ramené a la voiture après la session de tir. Pas de déchets laissés dans le pit sinon les balles disparues dans le sable.

Une chaudière blanche doit être un 4 litres.

Ça pèse environ 7lb de bleuets.

C'était notre contenant type en Abitibi.

À 30$ le panier, c'est le prix que l'on paie en autocueillette... donc vraiment pas cher.

CECI ÉTANT DIT... quelle chaleur... heureusement que ça se termine la nuit prochaine.

Oui, tu vois la main de Doris qui tient la chaudière, ça donne une bonne idée de la taille des récipients. Ça c'est leur cueillette d'une journée a deux. Elles se démènent plutôt bien je dirais car elles ne sont pas en bleuetière (ça n'existe pas dans le coin les bleuetières) mais carrément en forêt ou tu dois chercher les talles. Mais parait qu'il y a du bleuet cette année a pochetée.

En Abitibi, on cherchait les zones bûchées depuis 2 ou 3 ans.

On trouvait alors des "plés" remplis de bleuets.

On pouvait ramasser 20 à 30 lb de bleuets sur 100 pi.ca.

C'est exactement ce qu'elles font. Par contre, elles ont bien du mal a s'y déplacer car c'est le bordel côté branches laissées au sol après l'abattage.
Leur cueillette de tout a l'heure, elles sont tout juste de retour.

Belle cueillette, bravo !
Fabiana n'en garde pas pour faire de la confiture ?

Une petite question : je ne sais pas ce que sont les pits de sables; peux tu éclairer ma lanterne ?

Un "pit" de sable est un endroit en forêt où on prélève du sable (banc d'emprunt) pour mettre dans les chemins forestiers.

Ça laisse un endroit dénudé.

Une gravière quoi! Oui, ça laisse un endroit dénudé mais question tir a la carabine, surtout un endroit comment dire......évidé, ou tu te trouves sous le niveau du sol alentour. Ça t'assure que tes tirs seront obligatoirement stoppés par les murs de sable verticaux qui t'entourent. J'ajouterais que je recherche non pas les gravières mais bien effectivement les sablières car la balle y pénètre aisément sans ricochet,tu ajoutes ainsi un degré de plus au chapitre sécurité.

Ok, je comprend mieux. D'après la photos, je vois qu'au fond, sur la colline, vous avez des cibles mouvantes ! C'est super

Un petit drôle ce Jean-Marie...

En plus de servir de champ de tir, les "pits" de sable sont utiliser par les amateurs de motocross...

Ces mêmes amateurs de motocros rendent effectivement le tir plus difficile de par leur rapidité de réaction! AHAAHAHAHAHAHAHAHA!

P.S. Je t'avoue que tu as meilleure vue que moi! Je n'avais pas vu les cibles mouvantes avant ton commentaire. Faut faire gaffe hein?

Je viens de me commander 5 cordes de bois de chauffage additionnelles, 450$ de plus pour m'éviter la congélation! Je viens aussi de m'acheter une brouette neuve, pas envie de me trimballer ça a bras. Me restera a entretenir le sentier pour me rendre au bois avec la brouette.