Ma planif

Merci Keské. Une grande nuance en effet.

Intéressant, j'apprends beaucoup

J'ai trouvée une photo minable. Si vous avez vu le site internet, je n'ai pas tellement d'autres contributions à vous partager.

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Alors on voit un malheureux bout de carton qui dépasse, seul témoin de l'implantation en lasagne.

Par contre, je peux vous donner mon appréciation...

La technique est excellente si vous devez construire un sol (par exemple sur un fond caillouteux) mais si vous suivez les recettes conseillées sur le site internet, ça revient à construire une butte de matériaux organiques. L'avantage d'ajouter une épaisseur de carton n'est pas spécialement évident car son rôle est d'étouffer la végétation en place, mais s'il n'y a pas de végétation à étouffer, il y a des matériaux plus nobles à utiliser (beaucoup de cochonneries, agraffes, colles, rubans adhésifs, etc.)

J'ai plutôt utilisée la technique sur un bon sol que je n'avais pas envie de désherber. J'ai tout de même donné un bon coup de bêche mais j'ai laissé la matière organique en place. J'ai déployé les cartons par dessus et j'ai finalisé avec un excellent terreau que j'avais en grande quantité à proximité. Le résultat à été à la hauteur de mes attentes. Les buttes sont propice pour les semis mais pas pour les transplants (à court terme) car le carton neuf est difficilement transpercé par le plantoir sans perturbation périphérique du lit. Aussi, comme la butte est composée d'un agrégat de matériaux, la capilarité et l'absorbtion de l'eau sont à surveiller.

L'étape de collecte/préparation des cartons est très longue (mais pas fatigante).

Le transport des matières organiques, compost et autres peut être éreintante.

Je vous souhaites de beaux résultats.

merci pour ce retour sur expérience !

J'espère en tirer (outre une épaisseur décente de matière organique) un allégement de mon sol de base. Je pense mettre une part de terreau forestier à contribution : pas trop car moitié chêne...

Je me demandais si une fois les feuilles de chêne compostées, le problème des tanins ou des inhibiteurs se posait encore ?

Les tanins sont aussi des molécules organiques. Le murissement du compost et l'oxydation en vient à bout. Ce qui veux dire que c'est dans les compost jeunes que le problème se pose. Si tu observes un ralentissement du processus de compostage, alors il est évident que le mélange contient trop de tanins, alors imagine dans le jardin... Ceci dit, outre les tanins, ces feuilles sont très riches en éléments.

Personellement, mon compost domestique est techniquement imparfait. Le démarrage de printemps se fait selon le processus indole, mais comme il devient très ombragé, il migre vers un processus par lombricompostage. Les feuilles mortes que j'y mets sont pour moitié chêne rouge et moitié érable. Ça semble bien se passer. Au jardin, je n'ai pas observé de baisse de germinaisons mais, il faut dire, je fonctionne beaucoup par transplants car j'ai peu d'espace en culture. De plus, je ne fais pratiquement plus de racines donc je n'ai pas de référence sur l'effet du compost de feuilles de chêne sur les carottes, les rutabagas, le céleri rave, persil rave, salsifis, les betteraves, etc. Les radis et les navets ne semblent pas en souffrir, la bette à carde non plus. Cette année je vais tenter l'expérience de la tour à patate. Je pourrais te dire si elle aiment les tanins ou non.

Pour les interactions négatives liées aux tanins et autres substances allélopathiques, je n'ai réellement observé que le phénomène avec les résidus de pruche et les feuilles de noyers, mais je sais qu'il en existe d'autres.

Merci AgricurbF pour ces précisions ; chez nous l'érable commun est franchement désherbant, mais je crois que nous n'avons pas de pruche, en revanche.

Tu vas adorer la tour à patates ! vas-tu la faire en pneus ??

L'an dernier, j'étais au printemps à trier ce qui me restait de patates au cellier, ça germait et je prenais pour cuire et semer, et je tombe, les bras chargés, sur une dégoûtante un peu suintante qui avait commencé à pourrir par moitié. Plutôt que de la manipuler avec les autres, je la projette prestement au loin dans ma cour, qui est gravillonnée (et un peu enherbée car je ne désherbe pas, mais à peine car on y est à même la roche), pensant la récupérer en repassant. Je ne prête pas trop attention où je l'envoie, qui se trouve être un tas de branchages fins laissés là comme refuge pour les insectes et les oiseaux à la mauvaise saison. La patate ainsi cachée dans le coin ombré, je l'oublie.

15 jours plus tard, me voilà à broyer mon petit bois (qui évidemment avait laissé la place sans herbe à ce moment), quand saisissant une branche ..."Tiens ! y a quelque chose qui a poussé là ? c'est drôle ça ressemble à des feuilles de pomme de terre. Je me demande ce que... Mais ! c'est ma pomme de terre ! Ben elle en veut celle-là !
La patate avait poussé des racines dans ce sol ingrat, et s'accrochait à la vie. Ma foi, si tu veux essayer, t'as du mérite ! j'approuve ça !

Allez ! pour voir ! Je prends un bidon translucide de 20 litres, qui n'avait plus fond ni haut, et je place comme "gaine".
Je mets 1 ou 2 cm de vieux fumier bien décomposé, puis isole ça (les racines de mon mieux avec 3 cm de terreau. Et je paille un peu, bien tassé.

La patate se met à faire pousser sa tige à tout berzingue, si bien qu'en quelques jours, le bidon est tout empli de paille, puis elle calme sa croissance puisque je ne peux plus la suivre. Je veille juste à lui apporter de l'eau sur ce sol désespéré. Sur la photo on voit que l'herbe n'arrive à ne pas fâner que juste autour du bidon où j'arrosais.

Ben c'est le conte de la petite patate méritante, parce que ma grande planche de patates, au jardin, a subit uen attaque telle que j'ai vite déterré du grelot en juillet avant que tout ne finisse de mourir : ma récolte de l'année... 2kg5... J'ai surtout gardé en semis en me disant que ça avait sélectionné les plus résistantes.



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récolte 1kg 5.
vous pouvez imaginer la très belle taille des pommes de terre en la rapportant au bidon de 20 l.

Et effort quasi nul. Et pourtant je fais les patates sur carton, donc la seule fatigue est de pailler. Si j'avais des paquets de "cadres" dans le genre du bidon, je ne ferais plus que ça. Par contre, avec mes cartons, je suis quasi libérée en arrosage.

Un ami a fait l'expérience il y a 2 ans de tomates sans arrosage : en serre plastique close et paillé de 20 cm de BRF; Il n'a pas arrosé du tout à part à la plantation. Bluffant. L'été ici n'est pas trop chaud et souvent trop humide au goût des solanacées. En conséquence, il a eu bien moins de maladies dans la serre (j'ai vu les plants en août, indemnes ) qu'en extérieur.

Je reconnais la pertinence de recycler les pneus, mais ça "suinte" les produits de dégradation pétrolier, très peu pour moi. J'ai déjà fais des citrouilles géantes dans des pneus de tracteurs, extraordinaire, mais on n'envisageait pas de les manger. Je vais plutôt faire les tours avec des cadres de 2X8 en pruche.

Et puis pas question de cultiver les patates banales de l'épicerie; je refais de la bleue et peut-être de la rose ou de la rate.

Ouin, c'est ma planche où j'avai sles rattes qui a capoté ...

J'ai une souche de pomme de terre nègre fantastique, de la patate mystère qu'un vieux monsieur m'a données à uen fête de la graine... pas de la vitelotte, bien plus savoureuses.
Et voilà qu'à noël 2012, je confond ma réserve de semis avec celles à manger. Belle purée violette magnifique avec la purée de patate douce orangée... approche le printemps, je retourne au cellier... Catastrophe !
A l'été dernier je suis retournée préparer la planche qui se reposait depuis deux ans, et où j'avais récupéré de mes noires la première année..., et je vois des tiges violettes !!!
Attendre l'automne... ah, j'espèrais bien ! J'ai récupéré une quinzaine de billes (pas plus grosses que les billes de verre, les plus belles sont à peine comme un calot). Retour à la case départ, mais comme je suis heureuse que la souche ne soit pas perdue... J'espère qu'elles arriveront à se revitaliser, elles sont à germer sur ma fenêtre, et ne semblent pas trop pressées...

Des idées sur la façon de revitaliser ? les planter à part et essayer de les polliniser entre elles et tenter l'aventure des graines ??

Je n'ai pas eu l'occasion de travailler avec les semences de pomme de terre mais j'ai un copain qui a utilisé des graines et la première année il a obtenu des billes. La deuxième année il a eu une récolte satisfaisante. Dans son cas, l'intérêt de la chose était l'expérience (qu'il m'a partagé).

Si tu veux produire tes propres graines de pommes de terre, j'imagine que tu devras faire gaffe à la pollinisation pour ne pas obtenir n'importe quoi. Je n'ai pas de références sous la main à savoir si elles sont autofertiles ou non.

Mais dabord, qu'est-ce qui te porte à croire que tes pomme de terre sont dégénérées? En effet, si tu as récolté les plus grosses pour ton cellier, l'année suivante tu partais avec des mini-patates, c'était assuré. Du coup, pas étonnant que tu ais récolté des billes. C'est simplement que la réserve d'hydrate de carbonne était trop faible pour donner un plant très vigoureux.

Question production de graines, certaines plantes produise davantage lorsqu'elles ont beaucoup de réserves accumulées, d'autres lorsqu'elles sont stressées. Je ne sais pas à quel groupe appartiennent les pommes de terre.

Je crois que tu va être comblée si ces petites patates sont mises en terre et bichonnées.

D'ici la plantation, fait gaffe de ne pas déshydrater les petites patates; elles donnent tout ce quelles ont pour les germes et si les germes meurent, elles n'ont plus l'énergie nécessaire pour recommencer.

Oui, tu peux les démarrer à l'intérieur, elles auront un choc lors de la transplantation, mais ça peut facilement être minimisé. Ça va leur donner une petite longueur d'avance pour faire des pomme de terre plus grosses. Lors de la transplantation, enlève plusieurs feuilles sur le plant et enterre les profondément dans une terre meuble (qui semble être une denrée rare chez toi) en laissant seulement l'apex sortir. Protèges les temporairement avec un contenant de plastique renversé, façon mini serre; elles vont exploser. Noublie pas de renchausser.

Il ne faut pas oublier que ces pommes de terre sont moins grosses que d'autres, en partant ça influence le produit obtenu.

Voici mes patates bleues dans une assiette très colorée...

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J'avais déjà trébuché sur le lien suivant. Peut-être que ça peut en intéresser quelques uns qui partagent la même zone agroclimatique que Montréal.

http://www2.ville.montreal.qc.ca/jardin/info_verte/semis/calendrier.htm#calendrier

Bon semis à tous!

Je vais les bichonner ça oui !

Quand je dis faire germer, c'est juste les exposer à la lumière pour que les germes sortent durs et courts. Penses-tu qu'elles puissent avoir cependant besoin d'eau (les autres non, mais celles-ci ont des germes minuscules) ?

Ces petites patates sont des survivantes de celles récoltées il y a deux ans ; il y a une an j'ai récupéré les récidivistes imprévues qui avaient échappé au ramassage. Et elles ont été mangées par erreur à noel 2011. en septembre 2012, au même endroit, j'ai eu la chance de trouver encore 2 pieds touts petits qui avaient fait des billes. Je me retrouve donc à la case départ, et j'ai bon espoir (non, le dodo n'était pas éteint !).

la planche où je les ai récupérées est un des premiers endroits que j'ai mis en culture, et je m'y étais lancée dans une travail dément pour faire des carottes... avec l'idée de l'agrandir dans les années suivantes, car là le sol était bien plus profond et plus noir, et encore caillouteux mais bien moins. C'était l'ancien potager des propriétaires à quelques années de là.
M'y voyant poru de longues années, sur 4 m², j'ai pioché, décaillouté, creusé 50 cm profond, et tout en laissant les couches en ordre, (j'avais des montagnes de terre sur différentes bâches), j'ai tout remis en place au travers d'un tamis de fabrication maison... j'ai emmené des brouettes de cailloux, je peux vous dire, mais là j'ai une planche fabuleuse, il n'y a plus à y revenir côté caillasse. Mais d'accès malcommode pour arroser... j'ai finalement créé un meilleur endroit, ailleurs


Mais je connais maintenant d'autres moyens mois démentiels en travail (5 ou 6 semaines, chaque jour après le boulot). J'ai établi ensuite mon plus grand jardin ailleurs, certes sur les cailloux, mais plus près d'un point où j'ai pu organiser une bonne collecte d'eau de pluie. Et commencé à y "fabriquer" du sol. c'est celui-là que je développe, l'autre nécessiterait de refaire les gouttières.

J'apprécie cependant d'avoir un endroit "à part" pour séparer les cultures qui ne doivent pas se polliniser, ou bien pour faire une rupture spatiale faisant cordon sanitaire.

Et c'est ainsi que je vais bichonner les tites patates noires !

Je viens de relire rapidement le fil, j'ai trouvé des petites infos qui me font gratté la tete.

La possibilité que certaine feuilles pourraient avoir un pouvoir inhibiteur de germination.

Le chene peut-etre ? du noyer ?

Surement une avenue d'étude pour une méthode de contrôle des mauvaises herbes. Quand je plante mes carottes ou autres graines je fais des sillons plus large et un petit lit bien propre de terreau, je dépose mes semences sur le fond et couvre avec un bon terreau tamisé. Je contrôle mieux la levée et les mauvaises herbes sur le rangs.
Pour le reste c'est transplants et pré-germination.
Si je pouvais faire un paillis de feuilles inhibitrices de germination en plus.
Je cherche sur le grand Web des articles la dessus.

Les drêches de pruche aussi. L'érable semble-t-il mais je soutiens que l'effet est négligeable.

Les dreches de pruches ? les cones!
Pas facile a ramasser ! par contre quand on a la chance d'en abattre un beau, les cônes se ramasse aisément et en grande quantité. Un peu comme les mélèzes.

Pour les érables, les chênes rouges, j'utilise les feuilles sur les fraises, l'ails, et je ne vois rien d'effet, j'ai 4 noyers et la j'ai peut-etre un effet, pas certain, j'ai aucun pissenlit a pieds de l'arbre, de la a dire que c'est les feuilles ?

Vous avez vu le reportage sur la culture du pissenlit Russe ici au Québec. Les racines de ce pissenlit donnent une grande quantité de caoutchou naturel et il semble que l'industrie est en grande demande pour ce produit.

Bourdon, si tu dispose des bandes de carton (le brun, ondulé) entre tes sillons de carottes, elles auront plus que temps de pousser avant que ce doit décomposé. Tu crois que ça t'irait ?

Du pissenlit à caoutchouc ! enfin de quoi fêter ces racines !

Il existe plein de calendriers de semis, autant qu'il y a de jardiniers. J'aime toujours bien les comparer entre eux. En général, l'intensité avec laquelle le jardinier "étire" les saisons est un facteur d'influence aussi important que le climat local. Comme ce sujet va revenir encore cette année, et ce sera bienvenu, autant prendre de l'avance...

Par un hasard, je suis tombé sur une proposition de calendrier pour la région de Québec, pour les locaux intéressés et la région avoisinante...

À bientôt.

http://www.craquebitume.org/agriculture-urbaine/trucs-et-conseils-pratiques/calendrier

Cette année je continue mon jardin en butte version Émilia Hazelip...pour le calendrier, ça schlingue mon affaire. ON a légèrement agrandi le jardin potager, mais il restera le côté verger à semer et planter. Alors j'en suis plutôt à l'évaluation et planification des finances. Je vasi quand même essayer d'étirer les cultures en décalant les semis. On verra.

Merci Agri génial. C'est eux aussi qui vendent les petits vers...

Isa

Ouais, c'est toujours un défi d'harmoniser le développement du jardin avec le calendrier de mise en culture.

Ha oui, je ne savais pas. Moi j'avais acheté les miens chez Eugénia la première fois. Les fois suivantes, directement de mon bac extérieur.