Ma planif

Quelle serre de ...rhaaa, de jardin botanique ! j'veux la même !!

Ben c'est du costaud tes couches froides, mazette ! tu n'as pas lésiné sur le bois, ni sur la profondeur de terre rapportée, plus confortable ensuite. La serre est dans ton jardin ?

La qualité du sol n'est pas fiable chez moi. Il faudrait que je fasse tester pour des hydrocarbure et autres xénobiotiques. Alors maintenant je cultive en contenants, même dans la serre (oui, elle est dans le jardin).

J'avais une parcelle au jardin communautaire mais cette année, je la laisse tomber et j'ajoute des bacs de culture. C'est beaucoup moins fatiguant pour le dos et la distance jusqu'à mon assiette est nettement plus courte.

Du coup, de contenant à couche froide, la différence, ce n'est que le couvercle quand on y pense.

Le bois c'est du mélèze non traité qui repose sur des traverses de pruche, elles ont trois ans et ne montrent pas de signe de fatigue. On dirais que c'est trop luxueux compte tenu de l'épaisseur, mais en vérité, c'est l'inverse; ce sont des madriers mal entreposés plusieurs années dans une cours à bois puis déclassés. Je les ai obtenus pour une chanson.

HOUUUUUU!!! Je veux ça moi....Elle est magnifique!!! C'est une binette de agricurb qu'on voit sur la photo???? J'adore le chapeau :super:

Isa

Mééééééééé non Isa, c'est pas la binette de Agricurb voyons! T'as vu, il est masqué. C'est donc un sacripant de voleur de jardin et Agricurb pour le pincer avait placé une caméra détectrice de mouvements! Pas de chance, impossible d'identifier le masqué!

Ms'eur Fré ! ms'eu Fré ! a des vouyous dans vot'jardin !!

Ha oui, c'est vrai que binette, c'est un mot qui prête à confusion.

C'est moi.

C'est très bon les panneaux en fibre de verre. Il faut faire gaffe à avoir quelque chose d'étanche pour ne pas perdre la chaleur par contre.

Mes contenant ont une largeur de 4 pieds seulement, car au delà, ce n'est plus ergonomique. Le principe est le même pour les buttes et les planches lorsque j'en fais.

J'ai une question Agricurb : dans mes caissons plus haut (60 cm) j'ai un très fort compactage de la terre, malgré un ajout de sable non négligeable. Peut-on éviter ce phénomène sans tout vider ? Je n'emploie pas de tourbe (pour raison écologique).

Ne marche pas dans tes caissons!

La matière organique c'est la clef pour décompacter si le sable y est déjà.

Je suis conseiller en agroenvironnement maintenant, alors je donne mes trucs à tous vents et j'en récolte autant.

Aussi, essaie le radis daikon (long et blanc), ça décompacte bien et comme légume de conservation c'est pas mal.

Agricurb a écrit:

Je suis conseiller en agroenvironnement maintenant, alors je donne mes trucs à tous vents et j'en récolte autant.

vive moi

Agricurb a écrit:

Ne marche pas dans tes caissons!

À la demande de Plume sauvage, quelques images pertinentes d'un point de vue planification. C'est pas structuré comme un cours, c'est juste une sélection commentée.

Ces images viennent du Potager des nues mains durant les saisons d'implantation de l'entreprise en 2004 et les deux saisons suivantes.

Tout d'abord, il est possible d'étirer la saison de croissance au printemps et à l'automne. Les septiques seront confondus (Kezkekoz, c'est quasi un idiôme ou "running gag" culturel).

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Tatsoï de fin de saison dans la neige, c'est un peu "stagé", je vous l'accorde...

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Pour y arriver, il faut apprendre à manier les baches agrotextiles dès les premiers gels. C'est la même technique que la "couvârte" sur les plants de tomates à l'automne sauf que certains agrotextiles sont assez légers pour laisser passer la lumière, il y a une gradation vers le plus épais en fin de saison. Excellent même sur une petite surface. Bon également au printemps lorsque la lumìnosité est forte mais les températures fraîches...

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Même sous les tunnels et les serres on gagne 1 degré mais la lumière devient insuffisante. C'est comme un gigantestque frigidaire où les plantes sont conservées "en vie". Elle se maintiennent donc plus longtemps. Pour y arriver, sur des petites surfaces, il ne faut pas hésiter à mettre rapidement de côté les cultures d'été pour les remplacer par les cultures d'automne sinon la croissance lente n'aboutit pas. Donc, à prévoir, rotation intrasaisonnière dans votre planification.

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À propos des cultures abritées, voici une façon de mettre votre belle-mère à contribution pour la culture des melons (melons de montréal (soit-disant) et cantaloups quelconques)et le recyclage de vieux bas de nylon. Ceci permet de tailler les plants pour favoriser la croissance en hauteur et éviter l'étalement, ce qui vous permet d'augmenter la densité au sol et de maximiser l'espace de culture en passant d'un plan horizontal à un volume 3D. Vous éloignez aussi la récolte des campagnols. On peut faire la même chose pour tous les cucurbitacés, sauf avec les immenses fruits. Ne vous contez pas d'histoires, ça devient rapidement hors de contrôle. Il faut voir, en particulier, à l'aération qui devient critique et à la désinfection des outils entre chaques plants lors de la taille. Un gros impact dans la planification.

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et encore...

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Bon, avec cette image on insiste sur la diversité végétale et structurale dans une parcelle de culture. Évidemment, ça a de l'impact sur une planification.

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Dans cette diversité, il faut penser aux pollinisateurs, pas obligé que ce soit laid...

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Autre exemple de diversité structurale intéressante dans les choux; le trèfle blanc. La mouche du chou est désorientée structuralement et olfactivement par le trèfle dans les crucifères, ce qui l'amène à pondre à côté des choux histoire de gaspiller ses gamètes. C'est aussi un excellent couvre sol et un engrais vert mais il peut devenir envahissant et est très compétitif pour l'eau. À intégrer dans la planification des rotations intra et inter saisonnière. Chaque fois que vous maltraitez un trèfle, coupé, piétiné, asphixiez, assoifez, etc... Les nodules qui contiennent les bactéries fixatrices d'azotes dans les racines laissent s'échapper l'azote dans le sol, les plantes à proximité en bénéficient donc automatiquement.

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Ici un bel exemple de plantation en quinconce selon une approche biointensive dans les laitues "buttercup" (la qualité de la photo n'est pas terrible, je vous l'accorde). Plutôt que les traditionnels espacement "sur le rang" et "entre rangs", cette approche propose un espacement unique dans toutes les directions afin de refermer le plus possible la couverture végétale et rendre la culture plus compétitive. Ce type de disposition laisse moin d'espace disponible pour les adventices.

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Ce sera tout pour aujourd'hui mais je vais continuer de regarder si j'ai encore des trucs "planifs en image".

J'espère que ça vous a plût.

WAHOU.
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:affraid: les Québécois font pousser les salades en nid d'abeille, torturent le trèfle de 1001 supplices, et cultivent les bas nylon sous abri !

En plus ils ont des prémonitions : Agric, la talle que je veux mettre en culture cette année a révélé hier 5 cm d'humus avant les cailloux... je vais donc faire une butte. En lasagne, et si j'ai le courage, en plus une vraie butte pour mon potiron, histoire de comparer. Je vais pouvoir réfléchir, pas pu travailler ce soir, sol gelé.

N'hésites pas à mettre d'autres images ! c'est écoeurant, mais d'un autre côté c'est écoeurant !

Je crois que j'ai une photo de lasagne quelque part.

Je m'attend à ce que tu sois pas mal occupée avec cette dissection online, alors je comprendrai si tu fais pas de fioriture pour commenter ici.

Agrrriiiiiiiiiii............... tabarn.....anne! je suis sur le ........ juste WOW...... :lovefou:

Je dirais meme plus tabarn..anne



Les melons dans les bas de nylon, c'est super.

Voici le calendrier proposé par Yves Gagnon dans la dernière édition de son livre le jardin écologique. C'est bien incomplet mais c'est tellement plus facile d'adapter que de réinventer. En particulier, il n'y a aucune indication concernant les cultures abritées.

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Merci Agricurb! C'est un bon livre à lire aussi....celui de mr. Gagnon

Qui sait...Peut-être qu'il y aura un Agricurbien pour écrira un livre sur les cultures abritées?! Il me semble qu'on n'en entends pas assez souvent parler... je crois qu'il y a, en ce moment, une bonne ouverture pour apprendre cette pratique de culture... ça vaut la peine d'être plus connu...

Super tableau, très synthétique et compact comme j'aime !


Ayé, on a sorti le nez de la dissection ! en attendant tes photos de lasagnes (si tu les retrouves) voici un petit lien (bon, il faut quand même le temps de récolter le matériau, quand on démarre de rien c'est plus de travali que quand le jardin est lancé)
http://natureln.librox.net/spip.php?article100

Disons que ça me semble présenter sur la butte l'avantage de ne pas trop inverser les niveaux de décomposition et d'être moins sujet au dessèchement, ainsi que de ne pas fournir l'entrelacs de branches où les souris se logeront tout à leur aise et par où les mulots accèderons aux racines. C'est un moins gros travail aussi, et personnellement, tenu compte de mes emplacements disponibles, je préfère en outre la moindre hauteur des lasanes par rapport aux buttes sur branchages.

J'ai très longtemps jardiné avec les livres d'Yves Gagnon. Il habite tout près d'où j'avais mon premier potager.

La culture en lasagne est en fait la culture en carrés non?

Pourquoi en effet ne pas les marier...

en gros la lasagne c'est comme quand tu prépares un compost (une couche de brun une couche de vert etc) mais pas très haut, et pour la longueur et la forme, comme tu veux.
Sauf que dessous tu vas mettre des cartons pour bien désherber, et dessus en dernière couche, du terreau pour planter tout de suite.

Au lieu de séparer la transformation et l'utilisation dans le temps et l'espace, les plantes se nourrissent de la décomposition qui avance, à mesure de leur croissance (et réciproquement).