la grippe aviaire

Bonsoir à tous, un petit récapitulatif pour que tous le monde comprenne bien.
On l’appelle communément “grippe du poulet”, mais elle a déjà causé le décès de 16 personnes dans les 8 pays où elle sévit*. Si le virus de cette maladie se combine avec le virus de la grippe humaine, le risque de pandémie
sera élevé, en raison de l’absence de vaccin.


La grippe aviaire (ou “peste” aviaire, grippe du poulet ou influenza aviaire) est une infection due à un virus de la famille des Orthomyxoviridae qui comprend plusieurs genres (ou types) dont Influenzavirus A. Celui-ci est divisé en sous-types parmi lesquels les sous-types H5 et H7.

Cette infection peut toucher presque toutes les espèces d’oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle est très contagieuse, surtout chez les poulets et les dindes, et peut entraîner chez ces espèces une mortalité élevée. Le virus Influenza aviaire peut éventuellement infecter d’autres espèces animales comme le porc et/ou d’autres mammifères.

Le virus ne se transmet qu’exceptionnellement de l’animal à l’homme. La transmission se fait par les voies aériennes, lors de contacts étroits, prolongés et répétés avec des déjections ou des sécrétions respiratoires d’animaux infectés, qu’ils soient vivants ou morts. Il n’y a pas (ou très peu) de transmission interhumaine de ce virus.

Des cas de transmissions à l’homme ont été observés pour le virus influenza A/H5N1 à Hong Kong en 1997 et en février 2003 et, plus récemment, au Vietnam où des foyers de virus aviaire ont été observés. Des cas de transmission à l’homme du virus influenza A/H7N7 ont été également été observés aux Pays-Bas au printemps dernier.

Une transmission du virus aviaire à un homme qui serait déjà contaminé par le virus de la grippe humaine risque de favoriser des échanges de matériel génétique entre les deux virus. Un tel réassortiment génétique, entre ces deux virus pourrait engendrer l’apparition d’un nouveau type de virus mutant susceptible de s’adapter plus facilement à l’homme. Ce virus pourrait alors se transmettre d’homme à homme et provoquer une épidémie, voire une pandémie.

Les stratégies de lutte contre l’influenza aviaire reposent essentiellement sur le diagnostic, l’hygiène, l’éducation, la quarantaine et la réduction de la taille des élevages. Des mesures d’abattage massif de volailles ont été mises en œuvre dans le but d’éviter toute exposition au virus et d’éradiquer la maladie. Déjà plus de 20 millions de poulets ont été abattus. Une stratégie de vaccination animale ciblée est également envisagée, mais sa mise en route prendrait plusieurs mois.

Par mesure de précaution, l'importation de viande de volaille, de préparation à base de viande de volailles, d’œufs, et de matières premières de volaille destinées à la fabrication de viande pour animaux en provenance de Thaïlande (seule zone affectée importatrice) est interdite. De même, il est désormais interdit d’importer des volailles ainsi que des oiseaux de compagnie en provenance des zones affectées. Les contrôles des services vétérinaires et des douanes ont été renforcés. L’importation de plumes et duvets est sans risque car ces matières subissent un traitement adapté.

La consommation de viande de poulets, canards et autres volailles (ainsi que de leurs œufs) ne présente aucun risque, à condition que ces produits aient été cuits à 70°C ou plus. La cuisson élimine le virus.

Comment prévenir la maladie en cas de voyage sur place ?

Si vous voyagez dans les pays cités*, suivez les recommandations suivantes :
- Évitez tout contact avec les volatiles,
- Ne vous rendez pas dans des élevages,
ou sur des marchés aux volailles et aux oiseaux,
- Éviter tout contact avec les déjections d’animaux, volailles
ou porcs,
- Évitez de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits,
en particulier les viandes et les œufs,
- Lavez-vous régulièrement les mains.

les symptômes :

La période d’incubation est de quelques jours. Les symptômes de la grippe aviaire chez l’homme sont d’abord comparables à ceux d’une grippe banale, puis des troubles respiratoires graves apparaissent rapidement et peuvent entraîner la mort. Si vous ressentez des symptômes de la grippe dans les jours qui suivent votre retour des zones affectées par l’épizootie, consultez immédiatement votre médecin.

Aucun traitement n’a été validé. L’oseltamivir (Tamiflu®) en gélules a eu récemment l’AMM en France dans le traitement curatif de la grippe et dans la prophylaxie post-exposition (après un contact suspect). Tant qu’il s’agit uniquement d’une épizootie avec quelques cas humains, l’indication de cet antiviral est extrêmement limitée. Il est actuellement recommandé au personnel de l’OMS en mission dans les pays d’Asie concernés et exposé (visite d’élevages contaminés), en traitement “de réserve” (prophylaxie post-exposition ou traitement curatif). Les autorités sanitaires françaises ont également émis des recommandations sur l’utilisation de l’oseltamivir dans l’éventualité où l’épizootie toucherait le territoire national. Insistons sur le fait qu’à ce jour, cet antiviral n’est pas indiqué en traitement de réserve chez le voyageur "standard" sans exposition particulière au risque (tourisme ou séjour professionnel).

Il n’existe pas de vaccin pour l’homme car la souche identifiée au Vietnam (H5N1) est différente de celle qui provoque les épidémies de grippe humaine. De ce fait, le vaccin actuel contre la grippe ne fournit malheureusement aucune protection contre ce virus. Mais cette vaccination permet d’éviter aux personnes exposées au virus H5N1 une co-infection avec un virus humain, situation à haut
risque de recombinaison génétique entre les 2 souches. Son indication est actuellement très limitée : avant tout le personnel exposé au risque de contamination (éleveurs, abatteurs, équarrisseurs, vétérinaires…). Il n’est pas recommandé chez le voyageur “standard”. Plusieurs laboratoires travaillent à l’élaboration d’un vaccin humain spécifique à la souche H5N1, ce qui prendra au minimum plusieurs mois.
Voilà se que je sais sur la grippe avaire.

En ce qui concerne l'autre maladie (à ne pas confondre avec la grippe aviaire) est la peste aviaire, maladie à laquel j'ai été confronté il y a quelque temps et je peux vous dire quel est horrible.
Il faut distingué deux sortes de peste aviaire :
-la maladie de Newcastle
-L'influenza aviaire
Les espèces infecté à ces deux maladies sont tous les espèces d'oiseaux.La sensibilité des oiseaux à l'influenza aviaire sont les dindes, les poulets, les faisans ect...Les palmipèdes sont peu sensibles et parfois infectés inapparents pour les 2 maladies
Les pigeons sont particulièrement sensible à la maladie de Newcastle, ces deux maladies sont des maladies virale trés dangereuse.
La maladie de Newcastle n'es pas contagieuse pour l'hommetandis que le virus de l'influenza aviaire très pathogènes peut infecter l'homme.
Pour éviter ces 2 maladies il faut : Assurer la protection sanitaire de son élevage en particulier par des mesures d'hygiènes strictes;
Eviter toute pratique attirant les oiseaux sauvages dans les élevages;
Vacciner contre la maladie de Newcastle les volailles à durée de vie longue ; la vaccination des pigeons contre la maladie de newcastle est obligatoire ;
Détecter rapidement le premier cas : plus vite il est identifié et plus vite l'élevage est assaini, moins il y a de risuqe que la maladie se propage aux autres élevage.
Au moindre doute appelé votre vétérinaire.
Toutes les analyses sont prises en charge par l'état.

Ouai ben moi, y'a un truc qui me chagrine... Ces maladies du poulet ou d'autres bêtes à plumes ne datent pas d'avant-hier quand même ? Si ?
Parce que sinon, je comprend pas bien pourquoi personne ne s'est jusqu'à présent alarmé sur une éventuelle recombinaison avec la grippe humaine susceptible de se transformer en pandémie. Et puis pourquoi cette saleté se recombinerait maintenant et pas avant
Ca ressemble fort à un virus éminemment médiatique et vendeur, cette affaire....
On peut claquer de grippe aviaire, ça c'est certain. Selon les médias, 60 cas mortels sur une épidémie géante en Asie. C'est beaucoup quand on est apparenté aux victimes sinon c'est parfaitement dérisoire.
Le risque de recombinaison entre le virus aviaire et celui de la grippe humaine ne me semble pas beaucoup plus probable qu'une bête mutation du virus grippal humain. C'est comme ça, et sans le concours de volailles, que la grippe dite "espagnole" a fait un carnage à la fin de la guerre 14-18. Guillaume Appolinaire en est mort alors qu'il avait réussi a slalomer entre les obus. C'est quand même con, la vie...
On a des horreurs quotidiennes telles que le paludisme, le sida en Afrique, la maladie d’Alzheimer en Europe et on flippe pour un virus possiblement variant et hypothétiquement dangereux.
On croit rêver ! C’est comme si un pauvre s’inquiétait d’une dévaluation.
Mais ne nous rassurons pas... on n'est pas prêt de ne pas être emmerdés
:roll:

ouais ben moi, chu d'accord avec toi! vive moi
Je crois bien à une vaste fumisterie! ;meuhhhhh;

Le pire n'est jamais sûr
Les infos sont souvent truquées
Les chiffres sontsouvent gonflés pour frapper les imaginations
Mais il y a toujours un fond de vérité




J'ai peur........pour mes caussades

Roche doit avoir des stocks à écouler , avoir besoin de liquidités, doit faire monter sa cotation en bourse, .....

Roche? C'est pas Pasteur qu'est chargé des vaccins?

nan, mais momo et Vlao t'expliqueront mieux que moi.
Pi là c'est le banquier de Roche qui se frotte les mains.
Roche ne partagera pas, ne levera pas le monopole sans COMPENSATIONSSSSSSS !!! sauf si l'état réquisitionne ......
y a ti un état qui aura les couilles au cul de le faire au lieu de nous bassiner et de jouer la tour infernale, 24 hr chrono et le toutim en précisant bien qu' il y aura un day after et que si CA arrive demain ;temperature, , tout le monde aura pas sa dose

Tin avez vous pensé à Dieu ??? activer les dévotes de famille ça risque rien, pi on approche Noel, le must du cadeau ce sera un ti vaccin enrubané

Roche, c'est le nom du labo pharmaceutique suisse qui fabrique le seul traitement réputé efficace, le Tamiflu.
Ils ont l'exclusivité jusqu'en 2016, je crois, et aucune intention de briser celle-ci.
Le seul moyen serait qu'un état prenne la décision de réquisitionner le brevet ou un truc du genre. Un traité Chépukomenkisapel permet de faire ça en cas de calamité calamiteuse mais ce serait faire un sacré précédent et une sacré entorse à toutes les lois vénérées du petit commerce inéquitable...

En fait M. Pasteur est DCD depuis qqq années.
M. Roche est un industriel ki n'a pas de raison de travailler gratos ou de rater une bonne affaire
Je pense aussi qu'on fait de cette affaire un feuilleton très profitable pour :
l'industrie pharma
la presse
les politiques qui seront moins exposés

les producteurs de porc et de bovin qui ont une revanche à prendre
on fera reveillon avec un roti de boeuf ;feu de camp;

Pffffff........M Pasteur est decede, ben tiens, quelle nouvelle! Sauf que l' Institut Pasteur si ma memoire est bonne a, lui, survecu! T'etais pas au courant Jacquot point d'interrogation.

L'institut Pasteur fait les vaccins....enfin certains!

Roche c'est les médocs (Tamiflu ND)!

Rassurez-vous, les deux se font du pognon!

L'intérêt de la vaccination? Seulement chez les sujets ayant contracté le virus de la grippe aviaire pour éviter qu'ils ne multiplient dans leur organisme le virus de la grippe classique (s'ils le chopent en même temps ce serait vraiment pas de bol! ) et ainsi limiter le risque de recombinaison génétique!

Merci Rémy, toutes ces informations sont très intéressantes. ;biere04;

Par contre, j'aurais aimé savoir quels sont les symptômes de la maladie de Newcastle chez la volaille. Comment peut-on la différencier d'avec l'influenza ou tout autre maladie? J'ai jamais eu d'animal malade de ces maladies, c'est très intrigant pour moi.

C'est sûrement bien de pouvoir faire vacciner nos animaux contre ces maladies. Seulement, le coût élevé des vaccins font en sorte que peu de petits éleveurs comme nous font vacciner leurs volailles. Les vétérinaires d'ici sont peu enclin à se déplacer pour quelques volailles. Ils iront chez les gros éleveurs, c'est beaucoup plus payant

Perso, je n'irai pas jusqu'à vacciner mes volailles.
Animaux de compagnie, oui mais la basse cour, non!

S'ils sont malades un jour ou s'il faut le faire, je tout le monde, même si ça ne doit pas me réjouir!
Mais je ne leur accorde bien sûr pas autant d'importance que certains éleveurs passionnés, question de priorité pour moi....

moi jsais deja où Pierre cachera ses volailles pour leur éviter l'abattage.....

devinez.....

Erreur Clem. y a pas de sous-sol dans une maison-mobile.

Je suis d'accord avec Isa à cela près que j'enfermerais tout le monde et que j'éliminerais les malades au fur et à mesure et laisserais vivre ceux qui passeraient à travers.
La vaccination ça ne me paraît pas jouable tant qu'on ne trouvera pas les vaccins en vente libre et la possibilité de vacciner soi-même à coût dérisoire.

le bémol à ta technique, Vlao, c'est le risque que tu prends de t'exposer, toi et ta famille au virus aviaire....via les animaux porteurs sains, malades ou et leurs déjections....
Moi, je jouerais pas.

Je suis joueur
De toute façon lorsque ton élevage est infecté, il l'est a priori depuis kek jours et donc le contact a déjà eu lieu (on se croirait dans "rencontre du troisième type" :D ).
En plus je ne suis ni nourisson ni vieux (contrairement à d'autre que je ne nommerai pas par pure charité agnostique ) et, la contagion volaille/humain étant faible, j'ai un risque modéré de vous débarrasser le plancher. Qui plus est, étant donné le nombre de pestiférés qui me postillonnent dans le nez chaque année, je me vaccine contre la grippe humaine
Donc, avec quelques précautions pas bien compliquées, je risques nettement moins de claquer de cette saleté avec un élevage infecté que jacquot d'une vérole après une rencontre inoppinée dans un gite de montagne douteux

MDR!

Pour ta gouverne, Vlao ne perds pas de vue que l'on peut avoir la vérole ET un bureau d'tabac!

Bon! tapator mais y a un risque et donc je joue pas!

Sinon, je suis étonnée de voir à la télé la promo "boeuf" du moment! En entrecôte sur un trottoir, en brochettes sur un barbecue.... C'est pourtant plus de saison!

Et quid du poulet de Loué? Hein?
Disparu! Chausse-trappe complet...

bizarbizar....

Ta dernière réplique est tirée de "Drôle de drame"... ça résume bien l'affaire, je trouve

Les colombophiles songent à se protéger

La gripp avaire est-elle une menace pour les nombreuses colonies de pigeons voyageurs répertoriées dans le Nord-Pas-de-Calais? Est-elle un danger pour les oiseaux sauvages des réserves naturelles? Colombophiles, ornithologues et chasseurs de d'eau se veulent rassurants, mais restent vigilants.

La grippe avaire inquiète. Les colombophiles de la région et leurs proches sont-ils exposés aux conséquences directes de cette maladie? Le milieu des coulonneux s'interroge.
Au sein de la Fédération française de colombophile, on prend les menaces de pandémie très au sérieux. sur le site Internet officiel (http://www.colombophiliefr.com), deux vétérinaires, les docteurs Schepkens et Lefebvre, tentent d'expliquer la situation dans le détail. Une précaution indispensable dans un milieu où les amateurs sont au contact quotidien avec leurs pigeons : ils ont besoin d'informations complétement. Certes, l'inquiétude est contenue car la saison est terminée depuis la fin du mois d'août et que la reprise est seulement prévue au mois d'avril 2006. En pleine période de concours, ce sont parfois plus d'un milier de volatiles qui se retrouvent embarqués ensemble durant le trasport vers les sites de lâcher ! Un vecteur de propagation idéal. Un risque écarté pour le moment.
Vaccination par défaut...
Actuellement, les pigeonniers nécessitent seulement des soins réguliers (nettoyage, apoports de nourriture, ect.)mais la présence humaine est quand même indispensable. Autre sujet sensible, les volées quotidiennes. Même si elles sont de courte durée et se limitent à des périmètres très réduits, le risqque de contamination ne peut être exclu.
Les vétérinaires insistent donc sur les précautions à prendre " Il est obligatoire de vacciner ses pigeons contre la paramyxovirose et il est très important d'utiliser des vaccins ayant une autorisation de mise sur le marché pour le pigeons voyageur, seuls les produits pour lesquels des tests de protection vaccinale ont été réalisés pour cette espèce.
Cela ne signifie pas que le remède soit efficace contre le risque de contagion. Il permet toutefois de limiter le nombre des maladies respiratoires. C'est très important car les symptômes de la grippe avaire sont identiques à ceux des habituels refroidissements. Le cas de figure à éviter absolument est donc celui d'un pigeon vacciné qui continue de tousser !
Autres solutions préconisées par les spécialistes : les colonies enfermées pendant l'hiver ; empêcher l'arrivée des fientes d'oiseaux sauvages dans le pigeonnier par le biais des volières ouvertes, ect.
En ce qui concerne les faibles risques de contamination humaine, les vétérinaires estiment que des vêtements spécifques doivent être enfilés au contact des colonies et qu'ils ne doivent pas être portés en dehors des pigeonniers. Ils indiquent aussi qu'une désinfection des habitacles doit être pratiquée très régulièrement. Autre souhait, celui de supprimer les expositions et les ventes hivernales (nombreuses) où les pigeons et les amateurs se retrouvent tous au même endroit, ce qui constitue un f de risques. A ce jour, trois länder allemands ont appliqué cette mesure (basse-saxe, mecklembourg-poméranie, rhénanie de Nord-Westphalie). Il n'est pas interdit de penser que la direction des services vétérinaires puisse prendre ce type de décision.
Le Dr Lefebvre rappelle qu'en 2003, "toute exposition de volailles et pigeons ainsi que les oncours de voyageurs avaient été interdits en bzlgique et aux Pays-Bas". Il s'agissait déjà d'un problème de grippe avaire.
Patrick Krasta, amateur lensois, particulèrement sensibilié aux problèmes de santé, se souvient du contexte : "Tout était parti de poulets malades à Hong-Kong. L'épidémie était sans doute arrivée par Rotterdam ou Anvers. Les pigeons ont été interdits de pendant plusieurs moi. Il avait même fallu annuler le concours internationale sur Pau, une première."
Contre-effets
Cela n'avait eu aucune conséquence directe en Fance. Cela tend à prouver que de sérieuses mesures préventives peuvent suffire à limiter les risques. "Attention toutefois aux contre-effets, continue Patrick Kraska, les amateurs ont toujours tendance à procéder à des cures d'antibiotiques préventiques pour un oui ou pour un non. Malheureusement, lorsqu'on problème intervient, les défenses immunitaires fonctionnent moins bien et la maladie peut faire des ravagesencore plus terrible". Le Lensois estime que la solidarité des coulonneux doit être sans faille : "Si un cas est effectif, il faut immédiatement le signaler au vétérinaire le plus proche au lieu de cacher la mauvaise nouvelle".
Dans la mesure où aucun vaccin spécifique n'xiste, c'est l'ensemble des mesures de précaution qui sera le rempart le plus efficace.

Et pour nos pigeons ?

Aucun cas de « grippe aviaire » n’a été recensé sur les pigeons dans le berceau asiatique de la maladie actuelle. D’autre part, on ne connaît pas de forme de « grippe » chez le pigeon. Cette espèce est donc un « mauvais candidat » pour la transmission de la grippe aviaire ou pour la falicitation de recombinaison génétique entre le virus aviaire et les virus humains. Il n’y a pas de réelle craintes à avoir a priori tant pour les pigeons eux mêmes que pour une éventuelle transmission de la maladie à l’homme. Cependant, au hasard de ces pérégrinations, un pigeon peut rencontrer le virus. Nous l’avons vu, les canards sauvages excrètent facilement dans leurs fientes diverses souches de virus influenza. Ces virus se retrouvent parfois en grande quantité dans l’eau. Il suffit de voir en cette période de l’année les innombrables Bernaches cravants (sorte d’oie sauvage) qui « broutent » les zostères du golfe du Morbihan pour se convaincre que cela est possible. Si des rassemblement similaires se produisent en eau douce et, si les pigeons boivent cette eau, il est alors possible qu’ils ingèrent des particules virales et les excrètent durant quelques jours. C’est pour cette raison que, bien que le pigeon soit insensible au virus Influenza, les services vétérinaires pourraient interdire tout rassemblement de pigeons et tout concours de voyageurs si le virus H5N1 faisait sont apparition sur le sol français.

Il y a donc 2 raisons majeures qui permettent de comprendre pourquoi, en Europe, on parle tant de la grippe aviaire actuellement. D’une part les migrations de l’avifaune sauvage, en particulier aquatique, vont peut être (probablement ?) amener le virus H5N1 qui risque de toucher les élevages avicoles. D’autre part, la grippe humaine commence généralement à balayer l’Europe en automne - hiver. Si ces 2 virus se rencontrent dans les mêmes cellules d’un individu, alors, des recombinaisons pourraient avoir lieu et aboutir à des virus nouveaux ou du moins, à des virus dont le pouvoir pathogène et la contagiosité ne sont pas connus.

QUE FAIRE ALORS ? :

Pour les pigeons il n’y a pas lieu de modifier la conduite de l’élevage, ni la préparation des expositions ou des concours pour l’année prochaine. Au plus, pour les colombiers proches d’étangs fréquentés par des canards sauvages, faut-il limiter les volées (il y a de toutes façons la chasse qui ne permet pas de les laisser voler à longueur de journée). Il faut cependant être conscient que des mesures administratives peuvent être prises brutalement et empêcher toute exposition de volailles et pigeons et tout concours de voyageurs (cela s’est passé en 2003 en Belgique et aux Pays Bas).

Pour vous mêmes, il faut éviter de manipuler d’éventuels oiseaux sauvages trouvés morts, en particulier les canards sauvages. Ils peuvent être apportés dans les laboratoires départementaux d’analyses vétérinaires qui ont reçu des consignes pour le « traitement » de ces oiseaux.

propos receulli du Dr.Vét. Lefebvre

25/10/2005 Communiqué de presse ...

MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES
MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
MINISTERE DE L'ECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE
DELEGUE INTERMINISTERIEL A LA LUTTE CONTRE LA GRIPPE AVIAIRE


La grippe aviaire est une maladie qui touche les oiseaux. Si on dénombre en Asie quelques cas de transmission du virus des volailles à l'homme, il n'y a pas à ce jour de cas de contamination d'homme à homme.

L'apparition de foyers isolés de grippe aviaire due à un virus H5N1 hautement pathogène, touchant des oiseaux au sud de Moscou marque une évolution de la situation sur le plan de la santé animale, cette zone étant située dans le couloir de migration de l'est vers le nord de l'Europe et la façade atlantique.

La Commission européenne a en conséquence décidé jeudi 20 octobre des mesures de protection des élevages pouvant aller jusqu'à l'interdiction de l'élevage en plein air dans les zones présentant un risque particulier de contact avec les oiseaux migrateurs.

L'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), dans son avis du 21 octobre, estime que le risque de contamination de volailles par des oiseaux migrateurs en France est à ce stade « négligeable ».

Toutefois, dans un souci de précaution, et en cohérence avec la décision adoptée à Bruxelles avec le soutien de la France, le gouvernement a décidé des mesures de protection généralisée des élevages, comme dans d'autres États membres, notamment l'Allemagne, l'Autriche, les Pays-Bas et la Pologne.

Dans les départements présentant un risque particulier de contact avec les oiseaux migrateurs, ces mesures consistent en un confinement des élevages de plein air, qu'il s'agisse d'oiseaux domestiques, sauvages ou d'oiseaux d'ornement.

Dans ces départements, lorsque le confinement n'est pas praticable, par exemple parce qu'il n'existe pas de bâtiment d'élevage, des mesures protectrices adaptées d'effet équivalent ainsi qu'une surveillance renforcée seront mises en oeuvre.

Un arrêté publié ce jour définit l'ensemble de ces mesures et délimite, sur la base de l'avis de l'AFSSA publié le 21 octobre 2005, les départements qui présentent un risque particulier.

En dehors de ces départements, les mesures protectrices applicables depuis la fin du mois d'août seront en outre renforcées, afin que les oiseaux ne soient pas nourris et abreuvés en plein air et que les eaux superficielles ne soient pas utilisées pour abreuver les oiseaux et nettoyer les bâtiments. Le dépistage sur les oiseaux sauvages et domestiques vivants sera mis en œuvre à plus vaste échelle, et le contrôle des cas suspects de morts sera rendu systématique.

Par ailleurs, sur l'ensemble du territoire, le rassemblement d'oiseaux vivants dans les foires, marchés et expositions est suspendu. Toutefois, en dehors des départements présentant un risque particulier de contact avec les oiseaux migrateurs, les autorités préfectorales pourront l'autoriser par dérogation dans les seuls lieux ayant fait l'objet d'une appréciation favorable après une évaluation du risque.

S'agissant de la chasse, l'interdiction de l'utilisation et du transport des appelants est décidée, compte tenu du risque particulier de contact entre ces oiseaux et les oiseaux migrateurs.

Ces mesures font l'objet d'un arrêté publié ce jour.

L'ensemble de ces mesures s'applique jusqu'au 1er décembre 2005, conformément à la décision prise avec nos partenaires européens. Elles pourront être réévaluées à tout moment en fonction de l'évolution de la situation et des déplacements d'oiseaux migrateurs.

Les professionnels de la filière avicole, les personnes au contact des oiseaux sauvages (réserves, zoos etc.) et les chasseurs sont informés de la nécessité de prendre des précautions dans la manipulation des oiseaux, en particulier le port de gants. Il leur appartient de signaler à la direction départementale des services vétérinaires ou à la fédération départementale des chasseurs tout cas suspect de groupe d'oiseaux morts.

Le ministre de l'agriculture et de la pêche a réuni de nouveau, aujourd'hui, les professionnels de la filière avicole à propos de ces mesures.

La ministre de l'écologie et du développement durable continuera à informer régulièrement les représentants des chasseurs et des gestionnaires d'espaces naturels qu'elle a déjà réunis les 20 et 21 octobre.

Départements présentant un risque particulier
de contact avec les oiseaux migrateurs.

01 : Ain 10 : Aube 13: Bouches-du-Rhône 17 : Charente-Maritime 2B : Haute-Corse 30 : Gard 33 : Gironde 35 : Ille-et-Vilaine 36 : Indre 40 : Landes 44 : Loire-Atlantique 50 : Manche 51 : Marne 52 : Haute-Marne 54 : Meurthe-et-Moselle 55 : Meuse 67 : Bas-Rhin 68 : Haut-Rhin 76 : Seine-Maritime 80 : Somme 85 : Vendée

Existe-t-il un vaccin pour les volailles ?
Des vaccins existent et sont utilisés dans certains pays. Actuellement, il n'y a en France, ni AMM ni ATU pour des vaccins H5 ou H7 destinés aux volailles .