Surprise nouveau fruit.

Surprise lors du retour de Trois-Rivières de Fabiana hier après-midi. Elle nous a acheté quelques fruits que je n'avais plus revus depuis nos voyages au Brésil. Graviolas je crois qu'ils s'appellent. Nous en avions acheté une caisse d'un petit vendeur itinérant, juste aux pieds de l'énorme montagne sur lequel est installé l'énorme Christo qui symbolise si bien Rio de Janeiro. Nous avions payé autour de 5 real la caisse soit environ 3$ Canadien. A trois-Rivières, Fabiana a payé 4.50 LE fruit.









Voici LA caisse que nous lui avons acheté, celle dans sa main gauche qui est donc a droite de la photo.  

Et ça ressemble à quoi comme goût???

C'est très bon mais aucun autre fruit n'a ce goût la! C'est une chair molle dans laquelle tu plantes les dents, c'est juteux sans que ça te coule partout. De petits pépins noir y logent, deux ou trois fois gros comme les pépins de pommes alors faut manger tout en les extrayants. Chair blanc os. Tu ouvres en coupant le fruit en 4 parts puis tu mords la-dedans en évitant de manger la peau.
Franchement, a 4.50$ le fruit......je suis bien content d'avoir pu y replonger les dents mais en avoir mangé le 1/4 d'un me suffit. Je ne suis pas tenté de retourner me faire voler.

BON, GOÛT UNIQUE. IL FAUDRA QUE J'EN TROUVE...

Cela se vend à la pièce ? Cela fait quel poids ? C'est le prix du kilo de cerises ou de 4 kilos de pommes.

ça se trouve en France à l'unité
Les fruits exotiques sont toujours plus chers ici que dans leur pays de culture

Je pense que Fab a trouvé ça chez IGA Le Forestier. J'ignore le poids Jean-Paul, ça se vend a l'unité. C'est certain que l'on s'attend a un prix plus élevé pour ces fruits une fois rendus chez-nous Yves, mais la marge m'apparait fichtrement élevée entre une caisse a 3$ et un seul fruit a 4.50$! Quelqu'un...qui n'est pas le producteur s'en met plein les poches quelque part entre le Brésil et ici!

Sais-tu que j'avais acheté du sirop d'érable à TN et qu'il y avait autant de port que de produit et personne ne se mettait de l'argent dans la poche, hormis le transporteur, pourtant TN avait passé du temps à emballer et amener à la poste
Si en plus, quelques uns périssent pour arriver jusqu'à chez toi, plus le temps passé à faire les papiers de douanes, les taxes et tout le reste, puis le bénéfice d'IGA  ...
Le petit gars ne devait pas trop payer d'impôts, les sociétés de négoce ou de frêt ne peuvent pas y échapper

(Je prends souvent la cas d'un logement car je le connais bien 1000 de loyer = 280 dans ma poche, et avec ça il me faut acheter l'appart et assurer les réparations)

Ouais, pas fou ce que tu dis Yves! Par contre.....pourquoi une si grande différence entre le prix de CE fruit et celui des bananes, oranges, citrons, pamplemousses etc etc....qui eux aussi sont quand même des exotiques.
On a diablement pas grands fruits non exotiques ici. Les pommes, c'est a peu près tout! Même les cerises de Jean-Paul nous arrivent de la vallée de l'Okanagan en Colombie Britannique.

Je ne connais pas bien les contraintes de ce fruit
ça peut être une production faible, ou une fragilité excessive, ou une espèce rare, un climat particulier, une zone de production éloignée etc etc mais ce ne sont que des suppositions
Ajouté à ça un problème de climat (gelée sècheresse maladie) et le prix double d'une année sur l'autre

Voici peut-être une raison pour son coût élevé...

Appelé aussi corossol, la graviola est omniprésente sur internet, où l’on vante son action quasi miraculeuse sur le cancer. Une chose est sûre, derrière tout ce buzz, ce petit arbre des forêts tropicales mobilise depuis plusieurs décennies les chercheurs en raison des propriétés de ses acétogénines, composés naturels de la plante toxiques pour les cellules tumorales.

C’est un petit arbre exotique de 3 à 10 mètres de hauteur que les populations autochtones des Caraïbes, d’Amérique centrale, du Sud, et d’Amazonie connaissent bien pour en faire un usage médicinal traditionnel. Appelée corossol, graviola, sapotille ou encore guanabana selon les pays, une seule et même plante se cache derrières ces appellations : l’Annona muricata, de la famille des Annonaceae. Toutes les parties de l’arbre sont utilisées : feuilles, fleurs racines, graines, fruits, écorce. Très prisée, la pulpe blanche de ses gros fruits hérissés d’excroissances, au goût de litchi, est consommée sous forme de jus de fruit, de smoothie, de beignets ou de sorbet. Riche en vitamine C, en fibres, en fer, en potassium, calcium, en acides aminés et en différents alcaloïdes, on lui prête de multiples vertus : diurétique, galactologue (favorise la lactation), antipyrétique (lutte contre la fièvre) antidiarrhéique et antiparasitaire, antiarthritique... Les infusions et décoctions de ses feuilles, fleurs, racines et écorce, sont réputées calmantes, luttant contre les insomnies, les maux de tête, l’hypertension, le diabète et l’asthme. Quant aux graines, elles ont aussi des vertus antiparasitaires et insecticides…

Très juste : ça peut bousculer la loi de l'offre et de la demande
J'ai vu cependant qu'aucun essai thérapeutique concluant n'a été notifié à l'OMS par exemple, ça ne veut pas dire que c'est un effet inutile, simplement que ça reste du bouche à oreille

Il est un fait que les Brésiliens se soignent beaucoup par les plantes. Le belle-mère est une véritable encyclopédie botanique a ce sujet. Je ne peux pas éternuer ou lâcher un pet sans qu'elle se précipite me préparer une décoction de son cru! Même lorsqu'elle est ici, loin de ses plantes Brésiliennes, elle connait les propriétés médicinales des quelques herbes séchées qui hantent mes armoires.

Lorsque pendant 5 ans, nous avons travaillé assidument et avec ardeur a nous fabriquer un petit Gabriel, elle m'avais remis une bouteille contenant un jus brouillé assez peu ragoutant censé me donner un coup de fouet miraculeux quelque part vers le bas ventre. J'avoue que la bouteille est toujours pleine a ce jour!

Plus sérieusement, beaucoup de pays utilisent les plantes bien plus que nous, et je reste persuadé qu'il y a du bon là-dedans
Nos grand parents en utilisaient pas mal aussi

C'est vrai! Ma grand-mère en connaissait pas mal elle aussi. Je me souviens de mon étonnement lorsqu'elle m'avait envoyé lui déterrer des racines de tocs (chardons je crois? Les trucs qui font des boules bourrées de crochets qui s'agrippent en quantité sur tous tes vêtements, tes cheveux, partout!)! Elle avait mis ces racines a bouillir et s'était soignée avec ça!

C'est la "grande Bardane" Pierre. dans mon coin aussi on dit des tocs pour ces petits fruits qui sont à l'origine du velcro.

Les racines de la grande bardane ont été longtemps utilisées dans la pharmacologie. Et même en laboratoire moderne!! Maintenant que tout es synthétisé, elle tombe malheureusement dans l'oubli.

Mon grand-père nous a fait découvrir, étant jeunes, les racines de savoyane.

On en mâchait une brindille et le mal de gorge disparaissait...

Bon, Fabiana me confirme que je me suis trompé de nom, ce n'est pas des graviolas. Elle m'a dit le nom et j'ai encore oublié. Je crois que c'est pinhas. Voici de quoi ces fruits ont l'air une fois ouverts.

Annona squamosa (sugar apple)

Brazil: ata; fruta do conde; pinha do conde

L'attier ou pommier cannelle (Annona squamosa) est une espèce d'arbustes fruitiers de la famille des Annonaceae originaire d'Amérique du Sud et de l'Afrique de l'Ouest (sahara).

L'attier est un petit arbre très ramifié de 3 à 8 mètres de haut très similaire au corossol (Annona muricata).

Son feuillage caduc forme une large couronne ouverte sur un tronc court.

Son fruit est appelé atte, pomme cannelle ou pocanelle. Il est gros comme une pomme. Sous ses écailles épaisses et molles se trouve une chair blanche, tendre, sucrée et parfumée qui se mange telle quelle. Elle est criblée de pépins ronds et aplatis d'environ 1 cm de diamètre. Ce fruit est très populaire dans les marchés tropicaux.



Celui-là a pas mal moins de piquants...

Annona muricata: Corollol

C'est pile ton premier. C'est étonnamment sucré...presque trop a mon goût! Mais au Brésil, je le consommais surtout a l'état de jus, absolument délicieux en jus.