Loin de la retraite ici

En 2 mois j'ai récolter pratiquement seul du foin pour nourrir mon troupeau pendant plus de 2 ans. plus de 3000 balles rondes et 1200 petites balles carrées.

Par chance mon père m'a donner un bon coup de main en pressant presque toute les balles rondes.

j'ai envoyer les quelques photos que j'ai à Pierre je ne suis pa capable de les publier moi même

Le foin a poussé en grande quantité au Québec donc pratiquement impossible de vendre le surplus j'ai donc acheter d'autres vaches qui arriveront en Novembre.

Voici les photos que Math m'a envoyé pour que je les postes pour lui. Le courrier arrive:

Mais.....t'as vu Jean-Paul? Il dit: LOIN DE LA RETRAITE!

MAIS ILS NE FONT PLUS RIEN ces producteurs! La journée les fesses confortablement assises dans leurs tracteurs avec sièges télescopiques sur coussins d'air, air climatisée, le paradis.
Nous, c'était a la faux qu'on faisait ça, au broc qu'on faisait les mailloches pour laisser sécher, au broc qu'on chargeait le chario, a cheval qu'on ramenait ça a la grange et encore au broc qu'on déchargeait! NON MAISSSSS! AHAHAAHAHAHAHAHAAH!
Hein Math, tu viens d'en manger toute une rince hein? AHAHAHAHAAHAHAH!

Aucun de mes tracteur n'a l'air climatisé... les systême sont défectueux à cause de l'âge et couteux à réparer pour des résultat peut concluant.

J'ai du foin pour passé l'hiver avec 200 vaches et plus, j'en ait seulement 90

Avec toute la pluie tombé en juillet ici la récolte à été pénible. petite superfice à la fois, j'ai finit par y arriver.

Un BROC??? une fourche???

Chez nous on a toujours dit une fourche. Extrait de La Terre de Chez-nous


Photo : Shutterstock.com
Photo : Shutterstock.com

Est-ce une fourche ou un broc ?
30 octobre 2020
Oubliez les élections américaines, la deuxième vague de la pandémie ou l’arrivée de l’hiver, le sujet d’actualité le plus brûlant du monde agricole virtuel cette semaine en est un de linguistique.
Doit-on dire fourche à foin ou broc à foin ? Fourche à fumier ou broc à fumier ? La question est sur toutes les lèvres, chacun des termes ayant rallié des partisans à sa cause sur les groupes Facebook Machineries agricoles 2.0 et Machineries 2.0. Constatant l’ampleur du débat, La Terre de chez nous a décidé d’aller au fond de choses, pour le bien commun de l’agriculture.

Selon le site Web nomenclature.info, le terme préférentiel à utiliser serait le mot fourche. En effet, selon la définition, une fourche à foin est un instrument composé d’une traverse arrondie munie de deux ou trois fourchons en bois ou en métal, écartés, légèrement recourbés, fixés à un manche en bois. L’outil sert à manipuler le fourrage. Le terme broc à foin peut aussi servir à désigner l’outil, mais est classé dans la catégorie des termes non préférentiels. L’utilisation du mot fourche l’emporte donc ici.

D’ailleurs, selon le Larousse, le terme broc désigne un récipient haut à usage domestique, à col resserré, muni d’un bec évasé et d’une anse. On peut se servir d’un broc pour transporter des liquides.

L’Office québécois de la langue française (OQLF) abonde aussi dans le même sens. Une fourche à foin est définie comme une fourche généralement munie de trois à cinq dents fines et légèrement recourbées, utilisée pour retourner ou ramasser le foin et le compost léger. Le terme broc renvoie quant à lui à un récipient servant à transporter des liquides ou à de l’argot professionnel pour désigner un brocanteur.

Poignée ou pas de poignée ?

Mais qu’en est-il de la poignée ? Pourquoi certaines fourches en ont et d’autres non ? Toujours selon le site nomenclature.info, c’est la fourche à fumier qui, parfois, serait terminée par une poignée. La définition se lit comme suit : instrument composé d’une traverse munie de quatre fourchons en métal, légèrement recourbés et pointus, fixée à un manche en bois, parfois terminé par une poignée.

Encore une fois, le terme broc à fumier n’est pas proscrit, mais est désigné en tant que terme non préférentiel. On peut aussi utiliser les termes pic à fumier, mais on préfère l’utilisation du mot fourche.

De son côté, l’OQLF définit une fourche à fumier comme une fourche généralement munie de quatre à dix dents incurvées et pointues, qui est utilisée pour ramasser ou retourner le fumier.  On ne trouve toutefois aucune mention sur la présence d’une poignée ou non.

Alors, qui gagne ?

Alors, fourche ou broc ? Bien que le mot fourche soit désigné comme terme préférentiel, l’utilisation du mot broc pour désigner une fourche à foin ou une fourche à fumier n’est pas proscrite par la langue française. Il est donc acceptable de l’utiliser, mais il serait préférable d’utiliser le mot fourche.

Qui a raison donc ? Un peu tout le monde.

Je me range donc a l'avis préférentiel, allons y donc pour la fourche. J'utilisais le langage du cultivateur chez qui j'apportais occasionnellement mon aide et qui lui disait broc.

J'ai soulevé le point car je n'ai trouvé nul part une définition de "broc" qui me permettait de comprendre de quoi on parlait...

C'était un bon point. Il arrive qu'on appelle les choses différemment selon les régions, mais en fait, je ne sais pas plus si le terme broc en lieu et place de fourche est davantage utilisé ici. C'était peut-être a l'usage quasi exclusif de mon bonhomme de cultivateur. Il me revient parfois des vieilleries comme ça, je ne comprend vraiment pas pourquoi moi qui suis dans la fleur de l'âge!

Je pensais déjà avoir entendu broc dans ma jeunesse, pas sur de qui, mon grand-père ou un vieil oncle ? mais les deux sont décédés quand j'avais 8 et 9 ans, alors j'étais pas certain. Peut-être régionalisme ou mot ancien. Comme je l'avais aussi lu il y a quelques années, j'ai cherché dans des revues agricoles. C'était ou la Terre de chez-nous ou le Bulletin des agriculteurs, 2 revues avec abonnement dans notre famille d'agriculteurs depuis 4 générations.

Aussi, dis donc Math tu as de beaux champs avec horizon assez plat. De quel coin de l'Abitibi es-tu ? Une grande-tante (tante de mon père) était sur un ferme laitière au Témiscamingue. Les champs étaitent comme les tiens. Elle disait habiter à Guigues. Je crois à Saint-Eugène car le lac Témiscamingue était tout prêt. Superbe beau grand lac avec des couchers de soleil époustouflants.

Voilà mes outils des années 60. Il manque la faux avec le manche en bois. La fourche était aussi en bois de frêne. Un travail monstre et épuisant.

C'était physique et pas qu'un peu le boulot d'agriculteur a l'époque et ici, si peu payant qu'un grand nombre de ces producteurs laissaient le soin de s'occuper des animaux a leur épouse et marmaille durant l'hiver pour partir s'enfermer en forêt et troquer la fourche (hein, j'ai retenu le ptit mot préféré) pour la hache. Ils se faisaient bûcherons de la fin d'automne au printemps suivant afin de mettre un peu de beurre dans leurs épinards.

Dans ma région , disons entre Sorel et St-Hyacinthe, la plus part des gens disent fourche a foins , qui est l'instrument normalement a 3 dents et pas de poignée, et les gens disent Broc a fumier qui a 4 ou 5 dents et une poignée.

Intéressant Venant...

Ahhhhhhh! C'était pas si loin mon affaire! Le terme est donc encore utilisé et pour un machin très proche de ce dont je parlais. Bravo a moi!

Jolies terres, bravo pour le travail !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Merci pour le cours de français, je ne connaissait que la fourche que ce soit à foin ou à fumier !

dani_La a écrit:

Aussi, dis donc Math tu as de beaux champs avec horizon assez plat. De quel coin de l'Abitibi es-tu ?

Je suis juste au Sud de La Sarre. c'est assez valonneux selon les secteurs.


Pour la défénition fourche/broc c'est la fourche a 3 dents pour le foin et 4 et plus broc pour le fumier mais apparament en Beauce ils disent le contraire