Pas de réponse tranchée, mais plus des éléments de réflexion.
Le premier a l'avantage considérable d'un toit en pente, anti fiente et facile à nettoyer.
J'ai le même avis que les autres répondeurs, la "3ème voie".
En séparant de préférence le pondoir qui sert à pondre de celui qui sera élu comme couvoir....
Dans ce cas je dirais, si vraiment tu veux une réponse à ta question exacte, le deuxième mais avec un toit incliné : les poules peuvent gratter au sol un vrai "nid de poule", respirant et à leur goût. Mais il faut que ce soit au sec.
Dans le premier modèle, les oeufs ne tomberont pas, mais y conduire uen couvée est exclu : les poussins resteraient bloqués, ou, plus tard, risqueraient de sauter de haut. Cela dit la forme est au premier abord plus attrayante pour une poule.
Pour le bonheur des poules le bon pondoir-couvoir :
- est respirant
- a une forme en cuvette ovale pour le fond, *
- bien sûr est au calme hors circulation, et à l'ombre
- n'a qu'une entrée pas très grande, ainsi la poule se sent rassurée, elle le défendra facilement
- laisse entrevoir l'extérieur comme à travers des branchages... voir sans être vu
*par exemple j'ai eu un genre de "hamac" en lino (prélard) agrafé à l'intérieur d' une caisse à vin par les deux longs côté.... totalement plébiscité.
J'ai dans la cour un vieux grillage à poule tout déformé, plié roulé n'importe comment et posé sur un bac de terre, j'y ai régulièrement des coqs qui s'y glissent, arrondissent le fond à leur forme, et répètent, tout cernés de grillage qu'ils ont trouvé le meilleur nid du monde (ils sont pas très rodés pour la pluie
...)... Ils y restent bien plus longtemps que dans les creux qu'ils fabriquent dans la paille, et souvent les copains font la queue pour essayer la place et la revendiquer.
cela pour expliquer que leurs critères sont en premier la forme en cuvette et le "voir sans être vus", et la "place forte". De la terre juste humide ou du foin ont leur préférence pour le fond.
- et je dirais... est jetable ou désinfectable.
ma solution préférée est ... des cartons, percés d'une ouverture basse et de quelques petits"trous" sommaires, régulièrement brûlés et renouvelés. C'est, préventivement, tourner en avantage le goût des poux pour les interstices... les cartons ondulés sont irrésistibles. Ces cartons sont en longueur pour que deux poules puissent s'y tenir compagnie.
Mon autre choix est découper dans des bidons de 20 l, et de les lester sur tout le fond de pierres plates (ou du ciment irait) de sorte que la poule n'ait pas de mésaventure.
Du foin en bonne quantité pour faire un creux agréable et garder le côté respirant.
Quand une poule veut couver et squatte, je lui aménage ses quartiers ailleurs, avec la forme confortable.
si je voulais vraiment, je ferais des fonds en terre cuite, il s'en trouve dans le commerce mais plus souvent en plastique à trous-trous. Dans la pratique, des corbeilles à fruits ovales, chinées, sont bien pratiques et supportent le bain d'eau javellisée.
Certains ont une solution vraiment esthétique, faire un casier ou plutôt une structure où de très grands pots à fleurs identiques sont logés de telle sorte que le fond soit à peine incliné vers l'arrière (pour ne pas que les oeufs roulent devant). Le plastique n'offre guère d'interstices, est javellisable, offre la forme arrondie la plus appréciée des poules, et ça a un aspect bien net.
Enfin, surperposer ou pas, chacun ses préférences, l'essentiel étant que les fientes ne s'égarent pas par là... j'ai tendance à préférer les lignes, ça fait plus de calme que d'avoir du passage devant la "porte", mais l'espace dispo peut déterminer d'autres choix.