CHAPITRE 1 : L'arrivée
Nous sommes allés acheter nos 3 Coucous de Rennes sur le marché le lundi 18 mars. D'après le vendeur, elles ont 20 semaines et commencent à pondre.
Retour dans la voiture, enfermées dans un carton, sous la surveillance de la chienne, qui en est déjà gaga !
Rencontre avec leur poulailler et Lilly :
Tout le monde s'installe avant que l'on ferme 48h (le vendeur conseille une semaine) mais nous ferons 48 h :
exceptionnellement, elles auront une gamelle d'eau à l'intérieur et leur graines.
Surprise, deux heures plus tard, 2 oeufs:
Nous passons les voir régulièrement : elles mangent... et font "pôpaaa... poucpouc!"
Ne sachant pas encore parler poules, nous partons du principe que ça...
Mardi, 2ème jour, il pleut. Un oeuf pondu. Elles mangent, elles boivent, et toujours "pôpaaa... poucpouc!"
Mercredi matin, 48h depuis leur arrivée, on ouvre la porte :
La première sort au bout d'un petit quart d'heure. Elle sort doucement. On voit qu'elle est sur le qui-vive. La chienne est présente et se fait disputer lorsque l'excitation l'emporte et que n'arrivant pas à rester calme, fait peur aux poules.
La première inspecte les alentours et appellent les autres qui sortent craintivement et en ne faisant pas encore confiance à la solidité de l'escalier de Jérôme qui prend cela pour un affront personnel... ;enerveuu;
Puis elle démarre à 3 l'inspection des lieux :
La plus grande découverte est l'herbe qui est préférée et de loin aux graines ou aux restes de repas que Jérôme a cuisiné. Il prend ceci pour un affront personnel ! ;enerveuu;
Elles se promènent toute l'après-midi. Nous les laissons en paix. Un oeuf pondu dehors.
Le soir (quand la lumière décline) nous allons les rentrer. Deux se laissent attraper et poser sur un perchoir. Une refuse qu'on l'attrape et rentre seule.
Jeudi : elles mettent quelques minutes à sortir le matin mais le font seules. Elles ont déjà moins peur. Elles font tout de même attention à la chienne qui veut absolument faire connaissance en reniflant les fesses, ce qu'elles n'aiment pas du tout. L'herbe est toujours préférée, avec un peu de graines.
Elles restent dans un périmètre de quelques mètres de leur poulailler.
Un oeuf pondu dans la journée et trouvé dans le pondoir.
Vendredi : Elles commencent à aller un peu plus loin. J'ai besoin de rectifier un bricolage concernant les perchoirs. Je profite qu'elles sont à l'extérieur. Elles n'ont pas peur du bruit de la perceuse et viennent autour de moi. Les portes du poulailler sont grandes ouvertes. Une poule me tapote la jambe avec le bec. Puis on voit qu'elle essaye d'entrer dans son poulailler (porte grande ouverte, il n'y a pas l'escalier). Un coup d'ailes et elle rentre, va direct dans le pondoir et s'installe. Le message est clair. Heureusement, j'avais fini le bricolage. Je referme les portes. Quelques minutes plus tard, le chant de l'oeuf qui vient d'être pondu.
Elles ont mangé les restes du repas : des pâtes. Jérôme qui les a cuisinées, apprécie le compliment.
Le soir, ils faut les attraper pour qu'elles rentent (2 seulement, la troisième ne veut pas qu'on l'attrape) bien qu'on voit qu'elles ont parfaitement compris.
Samedi : Premier tour du parcours herbeux entier (200 m2). Découverte qu'un lombric se mange. Elles répondent "pôpaaa... poucpouc!" quand on leur parle.
Un oeuf dans le pondoir. Rencontre avec les poules rousses de la voisine à travers le grillage : bagarre avec celle qui ne veut jamais qu'on l'attrape, la même qui sort en premier le matin, et qui marche toujours en tête : on a trouvé la chef :
Ce n'est pas très violent, la rousse s'en va. Pourtant moins âgée que la rousse de la voisine, la chef Coucou n'a pas l'intention de se laisser faire.
Je tombe sur les deux se battant à nouveau à travers le grillage, c'est un peu plus brutal et ça ne plaît à Jérôme qui arrivait justement derrière la rousse. Coup de pompe aux fesses (pas trop fort je vous rassure) et la poule rousse repart chez la voisine manifestement humiliée de ce geste.
Dimanche : Elles sont de plus en plus à l'aise et ne font presque plus attention à la chienne. Elles viennent vers nous quand elles nous voient. Elles découvrent la porte de la maison : nous entendons une poule appeler derrière la porte, nous ouvrons : une poule qui souhaite entrer pour visiter. Nous lui expliquons gentiment que ce n'est pas possible. Elle semble déçue. Un oeuf pondu dans le pondoir, un deuxième mou par formé dans le bac à crottes sous les perchoirs.
Le soir elles rentrent seules et se positionnent seules sur leur perchoir.
Lundi : Elles courent vers nous dès qu'elles nous voient et acceptent maintenant une petite caresse dans le sens
du poil euh... des plumes ! Elles mangent avec appétit les frites. Jérôme qui a cuisiné apprécie de plus en plus ces poules.
Deux oeufs pondus dans le pondoir.
Elles suivent Laetitia lorsqu'elle leur propose de faire le tour du jardin: tout le monde en file indienne !
Elles rentrent seules le soir.
Mardi : le rythme de croisière est atteint : elles n'ont plus peur. Le chien est parfaitement accepté. Elles courent vers nous dès qu'elles nous voient. Elles se jettent sur les restes de repas que Jérôme continue de cuisiner. Il trouve décidément que ces 3 poules ont vraiment du goût pour la grande cuisine ! vive moi
Elles rentrent seules. Un seul oeuf pondu aujourd'hui.
Ainsi se termine leur première semaine chez nous.
Jérôme
(à suivre)