La reproduction selon Berlioz

Avant cinq ou six mois, c’est a dire avant d’être adulte, le mâle pousse de sourds roucoulements unicordes et mélancoliques, qui ont remplacé les petits sons nasillards de l’adolescent si je puis dire.
Ces roucoulements s’enrichissent définitivement de deux nouvelles notes quand, a force à force de poursuivre une jeune femelle, celle-ci a consenti à souffrir sa compagnie.
On connaît la manière de roucouler du pigeon. Pirouettant autour de la femelle, il produit un gargouillis qui semble fort lointain dans son jabot.
À mesure qu’il fait des progrès dans l’estime de la femelle, ses mouvements ressemblent davantage a des saluts, ses roucoulements à des discours. Peu après, apprivoisée, la pigeonne s’accroupit à coté de son amant qui gémit tendrement.
Pendant ce temps les gestes de la tête, du bec pointant vers le sol, que fait la femelle en répondant a ceux du mâle, semblent des saluts d’assentiments qui répondent aux paroles brûlantes du mâle qui lui aussi sans arrêter son discours, salue du bec…………De même que pour ces torsions de becs, aux mandibules entrelacées, mouvements spasmodiques qui ressemblent fort à des baisers passionnés et qui occupent une place visiblement importante dans l’enchaînement des gestes successif de l’amour chez les colombins.

Berlioz
Moeurs nuptiales des bêtes

Avant de vous connaitre et de faire de la recherche :study: tout ce que je connaissais des Pigeons c'était que ca peu me chier sur la tête a tout moment Pas ici y en as pas mais quand je vais en Ville dans les parcs
Je vais les voir d'un autre oeil maitenant.
J'ai pas dis que j'en mangerais.

Tator, Hector !
C'est achte bon, le pigeon ! :thumright:

C'est Shubert qu'a signé les moeurs nuptiales des poissons ?

Sais pas ! c'est Jean-Claude Trait qui cite Léon Bertin qui citait Louis Philippe Audet qui lui le premier citait Berlioz
Mais l'animation avec le corbeau noir c'était Bartok.. :mrgreen: