Gaby apprend à construire un canot d'écorce.

Intéressant !
C'est bien de conserver les modes de construction anciens.

Passionnant ! Bravo !

Oui, Gaby adore apprendre ces méthodes ancestrales autochtones. Ils le font exactement comme dans le temps sans aucun matériau moderne. Tout à base de ce qui se trouve dans la nature. Ce qui le surprend le plus, c'est l'utilisation autorisée des instruments coupants comme le couteau, la hache afin de refendre les pièces de cèdre de la charpente. Il riait en disant: Tout ce qui nous était interdit d'utilisation par l'école est autorisé chez les autochtones. Et c'est vrai. Les autochtones n'interdisent rien à leurs enfants. Ceux-ci manipulent les couteaux quasi dès leur naissance, vraiment très très jeunes.

Ça se poursuit.

Je trouve ce genre d'initiative vraiment très bien. Je pense que la transmission des savoir-faire est très important même si ce sont des techniques dépassées. Ca doit faire partie de notre culture.

Bien d'accord. On a tendance à imaginer ces frêles esquifs bien plus fragiles qu'ils ne l'étaient en réalité. Il ne faut pas oublier que les autochtones pouvaient parcourir des milliers de kilomètres là-dedans. Évidemment, les rochers étaient à éviter....mais c'est encore vrai pour toute embarcation moderne de fibre de verre.

On part de rien puis on étale du grands morceaux d'écorce de bouleau qu'on couvre de la forme de bois du fond sur laquelle forme on empile des pierres pour le poids.


Graduellement, on relève cette écorce qu'on conserve humide pour la souplesse afin de former les côtés du canot et des supports sont plantés afin de maintenir. Puis le haut des côtés du canot est renforcé de lattes de cèdre attachés à l'écorce par des liens de racines de sapin.








Mise en place des liens qui attachent solidement les pièces d'écorce à la structure.






Quasi terminé, il ne restera plus qu'à préparer au moyen de gomme de sapins le produit qui assurera l'étanchéité des coutures et permettra la flotabilité du canot.


Un vrai de vrai canot d'écorce, juste qu'il est à taille réduite. Évidemment, ils ne marchaient pas sur l'écorce du fond, ils passeraient au travers. Un plancher de lattes de cèdre était mis en place. On le voit d'ailleurs sur cette photo.

Tous les morceaux de cèdres, écorces, racines sont maintenus humides soit à l'eau chaude, soit à la vapeur.

Aujourd'hui, cérémonie du dévoiolement du canot aux parents et à la communauté. Entièrement terminé, coutures recouvertes du mélange de gomme d'épinettes mêlée à de la cendre ce qui donne une pâte épaisse, très collante qui assure l'étanchéité parfaite du canot.









Étonnant d'exactitude! On voit bien le plancher de lattes de cèdre.


Vous voyez les parties noires qui sont la résine d'épinette mêlée de cendres.

Aujourd'hui, cérémonie du dévoiolement du canot aux parents et à la communauté. Entièrement terminé, coutures recouvertes du mélange de gomme d'épinettes mêlée à de la cendre ce qui donne une pâte épaisse, très collante qui assure l'étanchéité parfaite du canot.









Étonnant d'exactitude! On voit bien le plancher de lattes de cèdre.


Vous voyez les parties noires qui sont la résine d'épinette mêlée de cendres.

Super beau travail éducatif...

D'autant qu'ils ont passé une semaine à travailler guidés, mais pas que, discuté, échanger, communiqué avec leur guide métis Christian Pilon qui n'est pas n'importe qui. Le gars en connait un sapré rayon question histoire et culture autochtone et a vraiment vécu des expériences hors du commun. Ainsi, il était l'un des membres d'une des équipes ayant participé à l'émission télé qui me semble-t-il s'intitulait ''Les Voyageurs''. Cette émission reprenait la grande aventure que fut pour nos premiers courreurs des bois, la randonné en canot qui a permis l'exploration de l'ouest Canadien et ce, dans les mêmes conditions qu'à l'époque. Canots d'écorce, tenues d'époque, bouffe de ces temps lointains, équipement identique etc. Ils ont remonté le St-Laurent, les Grands Lacs et ainsi de suite. À l'aviron.......faut le faire. Il a également, toujours dans le même esprit historique, passé 100 jours continus en forêt rigoureusement dans les mêmes conditions qu'y vivaient ses ancêtres AVANT l'arrivée des blancs. Donc, aucun outil métallique, aucune arme à feu.....rien. Il a déjà plusieurs émissions télé, une série en fait, de réalisées et qui s'intitule ''La Terre en nous!'' Les enfants ont donc beaucoup plus appris sur la vie d'autrefois que le simple canot.

Ça remet en place nos notions biaisés de "sauvages"...

Des ''sauvages'' qui savaient vivre en parfaite harmonie avec la nature, dans toutes les conditions. Qui ont sauvé les nôtres d'ancêtres du scorbut donc qui savaient se soigner par les plantes.
Je me souviens qu'un prof de l'Université du Québec à Chicoutimi, spécialiste du plein air, a tenté l'expérience de la survie en forêt dans l'isolement complet et avec les moyens de l'époque. Ben il a lamentablement échoué. Il a dû appeler les secours avant de crever de faim. Il a donné comme raison de son échec son mauvais choix de lieux ou vivre cette expérience, que le gibier n'y était pas. Mon oeil oui. Les autochtones réussisaient dans tous les lieux sinon, ils bougeaient pour le trouver le gibier. Bref, ils avaient des compétences que nous n'avons plus, tout simplement.

De là leur mode de fonctionnement Nomade que nous avons de la difficulté à comprendre...

Mais, en même temps, ils veulent conserver leur mode nomade mais avoir accès à la technologie moderne.

Ça, tout àa fait d'accord avec toi. Il y a là comme un anachronisme. On veut préserver le mode de vie ancestral......mais avec les moyens modernes qui ne font pas partie de notre culture mais de la vôtre!

Bonjour, ici c'est pareil. Les bobos-écolos qui ont tout lu sur internet font les malins sur quelques bricoles, mais ont par ailleurs le nécessaire, le superflu et ne sont pas les derniers à gueuler quand la WIFI est en panne !

Je pense que les "sauvages" étaient bien plus évolués que nous dans le domaine de la nature, de la connaissance des ressources naturelles. Ils savaient aussi bien mieux gérer que nous l'effort et le rythme biologique de l'humain.

Certains ont essayé de refaire des trajets faits par des gens des Premières Nations.

ÉCHEC...