Vieux outils et vieilleries diverses

Hé oui ! serpette ou sécateur ! le grand débat.

Le reproche fait au sécateur tient au fait qu'il écrase la branche en la coupant, ce qui favoriserait le dessèchement et donc la possible introduction de maladie et autres bactéries.

Personnellement lorsque je taille des branches d'un diamètre maximum des possibilités du sécateur, je rafraîchis la coupe au couteau ou à la serpette pour qu'elle soit nette.

Parlant outils, voici les miens. Bon, je suis à la gêne question vieilleries mais je n'en ai pas d'autres. Ce sont mes outils de chasse évidemment.

Sécateurs, scie et couteaux.

Celui de droite est impressionnant.

Je l'aime bien celui de droite. J'en avais un du même genre mais 3 fois sa dimension. Il est disparu un jour sans laisser de trace. Aucune idée d'où il peut être rendu. Je rage parce qu'il faisait quasi tout ce couteau. Je m'en servais même de hache et son efficacité était surprenante. Faut dire que le poids y était. M'enfin, je ne le reverrai jamais et son prix aujourd'hui est astronomique alors j'ai appris à m'en passer. La scie remplace désormais sa fonction hache.

Bel assortissement d'outils.

Je ne vois pas toutefois de couteau à fileter.

Peut-être parce qu'on est davantage dans la taille des arbres...

Mais, pour l'orignal, il y a ce qu'il faut...

En effet….ne me manque à moi que l'orignal pour qu'ils finissent par servir à ce pour quoi ils devraient. Les couteaux à fileter sont répartis, deux dans le tiroir à couteaux de la cuisine et un dans mon coffre à pêche. Mais ils y sont. C'est que je tiens deux kits distincts. Mon kit pêche et mon sac à dos chasse. Ceux ici présentés sortent évidemment de mon sac à dos chasse. Les sécateurs me servant lors du piégeage du lièvre. La scie étant à l'origine destinée aux os d'orignaux…..ben faute d'orignaux, elle m'a permis de me débarrasser de quelques arbres.

Super...

Une corde de vingt-cinq mètres attachée à l'anneau et c'était parti pour tenter de récupérer le seau qui s'était décroché au fond du puits. Parfois, si le seau s'était bien retourné, on n'arrivait pas à l'agripper et il fallait descendre et ensuite remonter. En général, il y avait un grappin par quartier que l'on se prêtait.

J'ai cru à une ancre en voyant la première photo. Mais je me disais, diable, ce doit être ardu à détacher du fond si par malheur il y a des cailloux ou des branchages.
C'aurait pu être un hameçon à baleines également!

J'ai le même avec 10 m de corde, il me sert de frein pour mon déambulateur. Je m'en sers qu'à la campagne car en ville ça accroche mal sur le bitume des trottoirs.

Très commode un grappin...

Pépère au déambulateur, oui je te vois bien devoir te freiner.
J'allais te dire apporte le, il nous servira de frein pour la pêche à la traîne…..mais...….je ne dis plus rien! Corona est déprimant.
La pêche sur la glace d'hier de René Nadeau!

On vient d'apprendre qu'un estie de connard de merde est atteint du coronavirus au village mais qu'il a continué à se balader partout comme si de rien n'était. En fait, il s'est présenté à la poste, a foutu sa merde partout dont peut-être aux employés puis est reparti en balade ou il en avait envie…..dont probablement à l'épicerie. C'est la postière qui a appris la contamination du connard par la suite et qui, la rage au cœur, s'est empressée d'en informer la population via ''Ignace Classified'' soit un site de vente et échanges pour les locaux. L'info a dû être retirée subito presto.

Bon temps pour se confiner pour vous, jusqu'à vous ayez des résultats...

Il y a des connards partout...

C'est triste. Mais bon appétit.

 


Le tire-foin. Les meules étaient dehors et, si on commençait à démonter la meule par le haut, le foin se pourrissait quand les pluies arrivaient. Donc,  à l'aide de cet outil, on commençait à faire manger le foin du bas de la meule en le retirant petit à petit. C'était un travail fastidieux et long ; je me souviens l'avoir fait. Il fallait enfoncer l'outil dans la meule et le retirer, le foin restant accroché comme un poisson à un hameçon. Je me sers encore de cet outil pour tirer vers moi les branches des arbres fruitiers, ne voulant plus monter sur une échelle.

Ha bon ! c'est pas un harpon à baleine ?

Je ne connaissais pas !

Vraiment des trucs complètement inconnus d'ici mais j'admire la débrouillardise et l'ingéniosité de cette époque.

La scie à foin. Le foin était récolté en vrac, logé dans le hangar et bien tassé. Il était très difficile de le récupérer avec une fourche. Aussi on le sciait par tranches ; un travail épuisant.

Jamais vu ça.

Faut dire que j'étais un gars de la Ville.

J'ai un peu fait les foins à la fourche...

Très intéressant ce "post"

ça par contre, je connais !
Comme l'aile de volaille qui sert de balayette.

La balayette, moi aussi je connais. J'ai aussi vers mes 12 ans fait les foins chez un agriculteur ami qui n'avait que des chevaux pour traîner ses charrettes. J'ai manié le broc pour aider à charger mais j'ai surtout tassé le foin de plus en plus haut. J'ai adoré car il me laissait conduire l'un de ses deux attelages. Par contre, jamais réussi à manger le diner au champ qu'il avait emporté. OUFFFFF! En tout et pour tout, un gros morceau de lard et du pain. J'ai attendu qu'il ait le dos tournée pour lancer le lard au chien et n'ai mangé que le pain.
Mais jamais vu cet étrange couteau ou scie à foin. Je crois qu'il ne devait pas y avoir des masses de paysans gras à cette époque. Ils se démenaient solidement pour accomplir leurs besognes!

L'aile de volaille qui sert de balayette : en voilà, sans rire, je les utilise  encore. Cela me sert aussi comme brosse pour les abeilles. Voilà encore un outil simple et ancien.

J'ai essayé de préparer les grandes plumes pour m'en servir comme plumes pour écrire. Pendant des siècles, ce fut un art et on les envoyait en Hollande. J'ai réussi la première étape, la plus facile : nettoyer le bas de la plume en la trempant dans de l'eau chaude et en la grattant avec un couteau jusqu'à ce qu'elle devienne transparente. C'est après que cela a foiré car il faut durcir la pointe à l'aide de cendre et de sable chaud. Un échec complet pour moi. C'était un secret de fabrication gardé jalousement par les Hollandais.

Et à force de garder jalousement des secrets de fabrication, le savoir-faire se perd ! Quel dommage !

Moi je garde toujours une aile de pigeon, pour épousseter les bibelots, il n'y a pas plus délicat !

Jean-Marie a écrit:

...
Moi je garde toujours une aile de pigeon, pour épousseter les bibelots, il n'y a pas plus délicat !

Moi, je garde ma femme