Voyage Yukon et TNO

18 juil
- Bon, on arrive dans le vif du sujet… Tuktoaktuk. C’est notre prochain but. C’est seulement 3 300 km à faire… Le retour sera plus direct.
- On finalise les préparatifs de départ et on part cers 10h30.
- Rendu au North Arm Site, on arrête pour manger. C’est immédiatement après Edzo. On arrive en même temps qu’un motocycliste.
- Il vient tout de suite nous parler car il cherche de l’essence… Je lui dis qu’il ne reste que 20 km à faire pour trouver de l’essence à Edzo. Il pense ne pas en avoir assez pour se rendre là.
- On l’invite à dîner avec nous et ensuite on ira lui chercher de l’essence. Les Bons Samaritains… Il est de Camrose en Alberta. Il était le propriétaire de Mel’s Liquor Store. Et il a fait l’erreur de ne pas mettre d’essence à Fort Providence. Il est un Olsen d’origine norvégienne.
- Après dîner, on rebrousse chemin sur 20 km pour aller lui chercher de l’essence. On fait le plein en même temps et Marjolaine trouve des Chicken Wings.
- On repart… Une harde d’environ 15 bisons sur le bord de la route. Notre première harde.
NOTE : Une harde est sous le contrôle d’un bison mâle dominant. Il tolère les jeunes mâles jusqu’à une certaine maturité. Ensuite, le jeune mâle est chassé de cette harde et doit se trouver un nouveau harem (par combat probablement). Entre temps, on voit pleins de bisons mâles qui errent, seul, le long des routes. Ce sont ces expulsés.
- On rencontre plus loin un bison seul. Belle photo
- Rien de spécial jusqu’à Fort Providence, sur le bord du fleuve McKenzie. Le fleuve est immense… On visite le village. Pas grand-chose à voir mais c’est propre et bien entretenu.
- On arrive au camping territorial de Fort Providence.
o Le jeune qui est là nous dit qu’il n’y a que des sites 15 amp. Bon, mais arrivé sur le site, il y a du 30 amp (tant mieux car il fait encore 27C)
o Le jeune nous dit que l’internet est pour l’administration seulement. Mais non, dans la publicité, c’est clair que l’internet n’est accessible qu’à l’accueil mais que c’est public. Peut-être qu’il n’a pas fait la différence entre « Internet à l’accueil seulement» vs « Internet pour l’accueil seulement ». Bon., il n’y a pas d’urgence donc on n’insiste pas.
o Marjolaine se rend aux douches des femmes (une fois qu’elle a réussi à les trouver).
 Ça prendrait une broche pour tenir la poignée de l’eau
 C’est sale
o Elle revient se laver « à la mitaine »
NOTE : Les TNO sont en train de développer leur offre touristique. Ils ont des ++ et ils ont des --. On leur enverra des commentaires pour les aider. Un de leur problème, je crois, c’est qu’ils sous contractent les opérations et ce sont souvent des groupes autochtones qui gèrent. Il y en a des bons et ils y en a des moins bons. Hazard peut-être, Lady Evelyn et Fort Providence sont très près (100 km) et probablement de la même tribu.
19 juillet
- Ce matin, on fait les paresseux… La station d’essence est aussi un restaurant donc on va y déjeuner. Très bon, service impeccable… et l’Internet fonctionne très bien.
- On fait le plein d’essence et on remplit les deux bidons de réserve car on arrive dans des endroits où on pourrait ne pas avoir assez d’un plein d’essence.
- Et en route pour la route des Chutes. Objectifs : Fort Simpson
- Ben là, il y a quelque chose qu’on n’a pas compris… sur 300 km, une seule chute. Le reste… du chemin monotone
- Et cette chute, la Sambaah Deh, on ne la voit même pas. Il faut probablement entrer dans le camping. Mais son canyon est spectaculaire. C’est la Trout River.
- Il y a un village amérindien au lac Trout à 128 km de la route. Les véhicules n’y accèdent que l’hiver sur un chemin de glace.
- Bon, on change les plans… On allait à Simpson surtout pour mettre de l’essence. Avec un des 2 bidons, on a assez d’essence pour se rendre à Fort Liard. Ça nous fera gagner une journée.
- En route, on rencontre une harde de bisons. Ils partent à courir le long de la route. C’est la première fois qu’on voit une harde « déguerpir ». On est patient et ils finissent par s’en aller en forêt. Il faut dire qu’il semblait y avoir beaucoup de jeunes. Ah, ces mères protectrices. Nous n’avons pas pris de chance car nous avons craint les Mères.
- On arrive au camping de Fort Liard. Heu, aucun bureau d’accueil, pas d’instructions sur comment payé???. Un voisin nous dit que tout est gratuit. On s’installe et c’est tout.
- On mange des lanières de poitrines de poulet marinées (par nous) avec de la salade de chou.
- Ouf, on se couche de bonheur (moi, en tout cas)
20 juillet
- On se lève tôt et on décide d’aller mettre de l’essence au village et d’aller déjeuner chez les 2 Sœurs (une annonce)
- Première surprise… des bisons sur le gazon d’une résidence…
- Pour l’essence, heureusement qu’il y a un villageois présent car c’est un peu spécial. Bon, c’est fait.
- Je lui demande si le restaurant des 2 sœurs est ouvert pour déjeuner ce samedi matin. NON
- Heu, je demande à quelle heure l’épicerie ouvre qu’on aille s’acheter quelque chose… 10h00. Heu, il est 08h30
- Bon on reprend la route et on arrête dans une halte pour se faire 2 toasts et du café-filtre (On a du Tim Horton, donc je baptise notre nouveau restaurant improvisé « Marjolaine Horton »
- Donc, on se dirige sur la Highway 7 vers la Alaskan Highway
- Environ 50 km de Fort Liard, un troupeau de bisons nous coupe la route (voir photo)
- Ils sont bien calmes donc on réussit à passer…
- Rendus sur la Alaskan Highway, à gauche c’est le retour via Fort Nelson, à droite, c’est la suite de nos aventures mais sur un chemin connu (le même qu’en 2013. On décide de tourner à droite (C’est une Joke, il n’y avait aucun doute dans notre esprit)
NOTE : Il n’y a pas de chemin entre les TNO et le Yukon. Il faut passer par le Colombie-Britannique.
- Rapidement, on passe d’un paysage plat et plate à un paysage de Rocheuses (voir photos). On avait oublié à quel point cette section d’environ 100 km est « ÉPOUSTOUFLANTE »
- En moins d’une heure, on voit plein de « WildLife » (voir Photo). Ouahhh, c’est notre année de chance pour le « WildLife ».
- On décide d’arrêter au Toad River Services pour la nuit. L’Internet va bien au début et ensuite… Niet. Un peu de pluie durant la soirée. Yéhee car on est inquiet des feux de forêt aux alentours de Carmack. Or, il faut passer là.
- Sur le lac, il y a un couple de cygnes avec leurs petits.

Vu de près...

Montagne après le Plat...

Merci pour ces magnifiques images !

Sur la dernière photo, en haut à droite, le long du rail de sécurité, c'est un bouquetin ?

Wouawwww! Tu nous fais baver d'envie là! Oui, superbes photos. Tu as croisé quasi toutes les bestioles du coin dis donc! Dans les villages et villes où tu es passé. la majorité de la population est-elle autochtone ou blanche?

Je dirais que c'est plutôt une chèvre des montagnes Jean-Marie.

Son nom anglais est le Stone Sheep (Ovis dalli stonei).

Le bouquetin serait (Capra ibex).

Mais, c'est dans la Famille...

Pour Pierre... À part Whitehorse et Yellowknife (les 2 grandes villes), la population autochtone nous a semblé majoritaire. Dans ces coins, les premières nations et les caucasiens s'entendent bien. Ce n'est pas le cas au Québec...

21 juillet
- Levée tôt, on déjeune et on part. Objectif minimale : Watson Lake
- La route se fait bien et on regarde alors pour un objectif plus loin soit un camping entre Watson Lake et Teslin. Hum, pas grand-chose.
- Finalement, ça va bien et on se dit qu’on se rend à Teslin. . Pont de Teslin. On arrivera vers 18h00 heure local. Ça fait quand même une bonne journée mais à 2 chauffeurs ça se fait bien.
- En 2013, on avait croisé une harde de bisons près de Liard Hot Spring. Rien cette année.
- Plus loin, on voit un bison solitaire en train de se reposer.
- Plus loin, shit, un gros troupeau de bisons… Sur les photos, on en a compté environ 32.
- Ça fait plus de 100 bisons à date qu’on voit. Toute une année de WildLife.
- On dépasse Watson Lake, on prend la route vers Teslin…
- Une jeune femelle orignal vue en chemin.
- Une bonne pluie en chemin. Ça nous encourage pour réussir à se rendre à Dawson City et à Tuktoaktuk.
- La vue du pont de Teslin est toujours impressionnante…
- Bon, on s’installe au camping et on se prépare un bon souper avec des « patties » d’agneau et des frites.
22 juillet
- Départ tôt pour Whitehorse.
- Le paysage est toujours époustouflant.
- On installe la FW sur le terrain de Daniel (Beaudoin) et Patricia (Randell). Ils ont vraiment un coin magnifique et ils l’exploitent à fond.
- On va faire des courses à Whitehorse dont faire réparer un éclat de verre dans le pare-brise.
- Souper avec Daniel et Patricia. Super bon et super agréable. Encore une fois, il y a tant de points en commun…
- Visite des jardins et plantation. Tout est luxuriant. Les camerises (hascap) poussent bien.
- Au Yukon, en 2019, les morilles étaient en très grands nombres. Daniel a fait de belles récoltes. Marjolaine a reçu un beau cadeau à notre départ. Il y a bien seulement Suzelle et Daniel qui peuvent offrir des cadeaux de morilles…
- Marjolaine s’est en plus « squatté » des petits-pois-mange-tout avec la permission de Daniel et Patricia. Hein, Ça pousse ici et s’est déjà prêt…
23 juillet

- Levée vers 07h00. Patricia et Daniel se préparent pour aller travailler. Nous, on se prépare à partir pour Dawson City.
- Aucun WildLife en route sauf un petit renard.
- On arrive à Dawson City vers 17h30.
- On s’installe au camping, on « dé-pine », on va à l’information touristique et ensuite on va souper au SourDough Jos Ladue.
- La pâte de son Fish&Chip est super spéciale
- Après souper, on monte en haut du DÔME, une colline de plus de 540 mètres par rapport à la ville en bas. Ils semblent être en train de transformer la colline en secteur résidentiel.
24 juillet
- Avant de partir, on fait un pain et le plein d’essence dont un deuxième bidon. Ce dernier est probablement inutile mais si le premier est nécessaire, il faut un « back-up »
- Au-départ un premier retard de 5 MINUTES. Des travaux sur le pont d’accès à la Dempster Highway. Hey, Ça énerve quand tu as un horaire de retraités.
- Pour les premiers 150 km, la route est pas mal belle. On décide de se rendre directement à Eagle Plain (en 2013, on l’a fait en 2 jours).Ensuite, ça se morpionne pas mal. Donc, 386 km en 08h00. Ouff, un peu épuisé, On voit qu’on vieillit…
- Bon, en route on a quelques petits plaisirs…
o Des lagopèdes (des Saules probablement)
o Une femelle Orignal avec son petit
o Des mouflons de Dale
o D’autres mouflons de Dale
o Un oiseau de proie non clairement identifié
o Un crocronausore pétrifié
o Un égalanausore vivant qu’on a dû éviter…
- On arrête pour dîner … au milieu de nulle part…
o On va voir le « trou » d’eau à l’arrière. Il y a 2 belles « Grayling »qui sont à la chasse.
o On sort un gréement et on lance… Prise instantanée. Une belle de plus de 12 pouces.
o On continue… sans succès.
- Avant d’arriver à Eagle Plain, on rencontre une rivière ORANGE.
o Hein, Estie, de la pollution minière dans le Grand Nord…
o Oupsss,NON, c’est un filon naturel de Soufre et de Fer qui fournit des matières minérales sur 25 km.
- On arrive finalement à Eagle Plain, épuisé de cette grosse journée d’ouvrage,
o N’oubliez pas de continuer à travailler pour avoir des congés… Nous, à la retraite, on est épuisé…
Pour France Beaudoin :
- Nos voisins à Lac La Biche étaient des Suisses
- Nos voisins à Eagle Plain sont des Suisses Allemand

Pont de Teslin



Grayling (Ombre de l'artique)

Je n'en manque pas une bouchée Le Forestier!

Je compatis de tout cœur à ton épuisante vie de retraité !

Merci pour votre soutien. Ça fait chaud au coeur.

De retour au travail de retraité, dure période:
- 2 jours de déménagement pour une de nos fille
- aller chercher aujourd'hui une presse d'ENVIRON 250 KG à Montréal (3 h de route et beaucoup d'efforts et de mal de dos) pour une autre de nos filles

Ppppppppaaaaaaaaa! Toi tu as le temps, tu es à la retraite alors tu n'as rien à faire! Ferais-tu ça pour moi hein mon ptit pppppâaaaaaa! AHAHAHAHAHAHAH!

AHAHAHAHAHAHAH!

Pppppppaaaaaa ! qu'est-ce que tu fais du 21 au 26 octobre, les filles sont en vacances, et j'ai personne pour les garder ! merci Pppppppaaaaaa, je t'adore !

Et voilà la vie de ppppppaaaaaaa retraités;rire7; !

Oh shit, je ne suis pas le seul dans cette situation...

Pas certain que ça m'encourage.

Dans ma jeunesse, on s'arrangeait avec nos amis, pas avec nos parents CHRIST.

C'est une forme de TANGUY...

La chasse à l'orignal à l'arc commence samedi prochain...

On se croise les doigts pour toi Le Forestier!

J'ai pas compris "C'est une forme de TANGUY..."

L'orignal, tu le chasses à l'approche où à l'affût ?

Bonjour
Cela fait quel poids en viande à manger ?
C'est beaucoup de travail pour découper ?

Jean-Marie a écrit:

J'ai pas compris "C'est une forme de TANGUY..."

L'orignal, tu le chasses à l'approche où à l'affût ?

Tanguy, c'est le titre d'un film où le fils est encore à la maison vers 35 ans au grand désespoir des parents.

Chez moi, on est dans un petit territoire. Donc, on chasse surtout à l'affût sur une plate-forme dans un arbre.

Un orignal d'environ 300 kg (vidé) demande environ 2 jours de travail à 4 personnes pour le débiter et le mettre sous vide. On fait principalement des portions de 120 g par personne.

Il reste environ 150 kg de viande.

C'est énorme, courage pour le travail. Je suppose qu'il y a des morceaux pour griller et d'autres pour bouillir en pot-au-feu, comme pour les bovins.

Avant de chercher le courage, il faut tuer la bête. Mais, ça se fait bien...

Normalement, on a le droit d'abattre un mâle ou un veau orignal. Mais, cette année, nous avons droit seulement au mâle car la densité de population a baissé.

Oui, c'est semblablement pareil: steak, morceaux à cuire lentement et viande hachée.

Le goût est plus doux que la viande de cerfs.

Samedi prochain, mon compagnon de chasse va nous préparer un Tartare d'orignal.