Nouvelle vieille motoneige pour Fabiana!

Quelle belle activité! Tout ce beau petit monde a dû bien dormir une fois la soirée terminée!

Pour une rare fois, j'ai même pu abréger la lecture journalière que je fais tous les soirs à fiston en le mettant au lit! Il s'est endormi pendant....je devais être plus ennuyant qu'à l'habitude!

Superbe sortie !

Qui c'est endormi le premier ?

Papa pendant la lecture ?

Hé! Hé! J'aurais pu!
Aujourd'hui, encore une superbe journée douce, moins 15. Cette fois, c'est mon copain André qui m'a téléphoné. On fait une balade? YESSSSS SIR! 17 minutes plus tars, le temps que je m'habille c'était parti. On s'est beaucoup baladé sur le lac Aguimac, dommage, la slush (gadoue) a déjà commencé à l'envahir. Pas de problème pour le moment car l'épaisseur d'eau sur la glace est trop faible pour nous ennuyer mais....ça viendra.
Puis nous avons filé de l'autre côté du village et nous nous sommes rendus à un lac de pêche blanche que j'ai parfois pêché moi-même. Nous en avons profité pour tester nos machines, j'ai atteint très facilement et rapidement la vitesse de 90 miles par heure (145 km/hr).

Mon copain André en bleu et une petite famille d'amis pêcheurs sur glace. La dame est francophone. Ils étaient en compagnie de deux de leurs petits fils dont l'un est un bon copain de Gabriel.


La grand-maman pêcheuse, derrière elle, le bonhomme en orange est l'ami de Gabriel, l'époux est cette énorme barbe qui dépasse un peu à la droite! Ils utilisent une tente conçue pour ça afin de se mettre au chaud de temps en temps car les vents sur la glace des lacs peuvent être terribles pour te congeler.


Il y a bien sûr pas mal mieux que les tentes!


Leur organisation pour pêcher. Courte canne et un trou, pas sorcier.


Pendant qu'on jase avec eux, l'une des cannes annonce une prise grâce à sa clochette. Un des gamin saute dessus et voilà la prise. Ils ne veulent pas de brochet, doré seulement. André qui lui adore le brochet saute sur l'aubaine. Il veut se faire une soupe avec le poisson.


Voici la traine qui contient l'ensemble de l'équipement de pêche blanche du monsieur. La tente y prend également place en fin de journée.

:super:
Ca donne envie !

Merci pour ce partage Pierre , très belles photos . :super: :super:

tu m'amuses Pierre !
Les mecs font du 145 km/h sur un lac gelé, puis un trou à la tarière pour choper un poisson, la petite cabane sur luge si t'as pas la tente qui va bien, et je te fais causette par -15°C

Ha ha un autre monde tout ça

En passant, les enfants ont chacun leur propre motoneige. Beaucoup d'ailleurs se rendent carrément à l'école tous les jours à motoneige. L'orange qu'on voit à la pêche est celle du moineau à la veste orangée, le copain de Gaby!
La minuscule Amélie, fille de René, 6 ans (1 an de plus que Gabriel) à la sienne depuis 2 ans. Sa machine a un petit moteur et ne dépasse pas 45 miles à l'heure. Il n'en demeure pas moins que perso...je trouve ça fou de mettre des engins motorisés entre les mains d'enfants si jeunes. Pas question pour Gabriel.

Samedi......le BIG PARTY à Ignace.
Je retrouve mes potes, René, Pierre et Paul Nolet, Booboo et un ami policier provincial francophone à la taverne à 8 hr samedi matin. On y prend le déjeuner ensemble puis, on saute sur nos motoneiges pour le Poker Run, un derby, une sorte de course pas très rapide. On en a pour la journée.
Au retour, en soirée, la seule et unique soirée de danse qui se tient au village.
Habituellement, la jeunesse y va fort sur les breuvages alcoolisés et ça dégénère. Y a de l'action, ça se tape sur la gueule à qui mieux mieux. La dernière fois que j'ai assisté, une aguicheuse locale notoire s'était chargée d'allumer l'espoir chez de pauvres camionneurs Mexicains de passage. Puis, lorsque ces messieurs ont tenté de l'emballer, la belle a jouée la vierge offensée. Quelques jeunes voyous ivres du village ont sauté sur l'occasion d'en découdre! Ça a tapé dur!
Ce qui m'a fait chier, ce fut de voir la police locale repartir avec ces pauvres Mexicains qui au fond, n'y étaient pour rien.
Je ne suis plus retourné, un peu dégouté de la bêtise humaine.
Mais...je n'ai encore jamais participé au Poker Run, ce sera donc une première. Ça, ça me plait bien. Pour la danse après.....on verra.

On va congeler je pense!

Ouais il annonçe max -20 dans le jour ici Samedi j'ose pas imaginer au nord du nord... ça vas prendre de l'antigel pour le bonhomme.  

Ouaisssssssss......on a commencé le party trop tôt je pense. Toute la gang s'est retrouvée dans le garage de René hier soir et l'alcool a coulé à flot. À grand coup de Fireball pur...Wiskie et Cinnamon entrecoupé d'un déluge de bières. Oufffffffff, ça faisait un ou deux siècles que je n'avais pas connu ça!
Il est 9 hr quelques, je viens de sortir du coma.
Plus la moindre envie de bouger, je me demande même si par hasard je ne retournerais pas me coucher! Pffffffffff! Hâte que jeunesse se passe!

Tu risques d'attendre longtemps !

Tout bien considéré...j'aimerais bien attendre encore très très longtemps finalement. J'ai eu un téléphone tout à l'heure, c'était Julie pour m'apprendre que René a une ÉNORME gueule de bois ce matin. M'étonne pas, il a lui commencé au Whiskies Cinnamon à 1 hr de l'après-midi hier avec son pote Al! Ils avaient déjà 3 bouteilles de vidées à mon arrivée. Moi ne me suis mis de la partie qu'à 7 hr 30 du soir alors ils étaient déjà ''beaux jouals'' (guillerets avancés en Français de la vieille Europe?) à mon arrivée.

Al est driller dans les mines et en ce moment après avoir fait l'Australie, il est maintenant au fond d'une mine en Indonésie. Pas méchant côté paie ce métier fichtrement dangereux, il fait 300,000$ par an. Je songe à me recycler mineur. Il vient tout juste de descendre d'avion pour une petite vacance chez-lui à Ignace. Deux jours de vol pour revenir d'Indonésie. BIARKKKKKKK! Dégueu!

Dites donc... ça prend un coup solide ça, dla police! Vers 8 hr, le futur chef de la police provinciale basé à Ignace est venu nous rejoindre en compagnie de l'autre copain policier. Ils sont arrivés déjà bien entamés et étaient toujours là lorsque moi j'ai quitté. J'ai l'impression que nous n'aurons pas exagérément à craindre les tickets salés dans les prochaines années car les relations sont....on ne peut plus harmonieuses! AHAHAHAHAHA!

mdr

Ouais ben.... le poker run peut aller se rhabiller. Quelle fantastique balade aujourd'hui. Température de rêve, beau grand soleil et pas trop froid, on décide de partir pour White Otter Castle un petit groupe. Nous sommes 8 motoneiges et 9 personnes. René, Pierre et Paul Nolet ainsi que Booboo sont équipés de monstres ultra-puissants. Le futur chef de police d'Ignace aussi à une bête de course mais comme il emmène son épouse comme passagère, il roule moins vite. Le père de l'épouse du policier et un ami sont aussi de la partie.
Il se forme au départ deux groupes. René, Pierre et Paul Nolet, Booboo et moi qui roulons vite et les trois autres machines que nous attendons régulièrement à des endroit stratégiques. À l'aller, les proprios des monstres sont bien surpris de constater qu'il leur est très difficile de me distancier. Je n'ai que 600 cc sous le capot à comparer à leurs 1000 et 1100 et davantage, mais ma machine est également plus légère que la leur ce qui rend la différence de puissance moins évidente. Également, l'endroit où nous nous rendons est hors des sentiers entretenus. Nous empruntons les anciens sentiers de portages des autochtones qui datent quasi de la préhistoire, d'avant l'arrivée des blancs et qu'ils utilisent d'ailleurs toujours. Ces sentiers étroits, où une seule motoneige peut passer à la fois sont extrêmement vilains, tous par monts et par vaux, aux courbes très prononcées. Bref, pas du tout un endroit où tu peux aisément déchainer tes chevaux vapeurs. Mais des paysages....des paysages absolument sublimes. La plupart du temps, nous sommes dans la forêt primaire, celle que nul être humain n'a endommagée, la forêt originelle. Des arbres aux troncs gigantesques, c'est d'une beauté surnaturelle.
Également, une grande partie du trajet se fait sur les lacs puisqu'on ne peut faire 1 kilomètre sans tomber sur l'un d'eux. Là la partie se complique pour moi car eux peuvent dès lors lâcher leur cavalerie mais je pousse alors la manette des gaz jusqu'à ce qu'il ne puisse plus passer un cheveux entre la poignée et la manette et je tiens la vitesse ultra maximale d'un bout à l'autre du lac. J'arrive ainsi une ou deux secondes derrière eux à l'autre bout du lac. Mais pour être honnête, ces folies ne sont pas tout à fait ma tasse de thé. En plus que je ne crois pas que ce soit très sain pour mon vieux moteur.

Heureusement, à ces vitesses folles, les lacs durent peu. La plupart laissent apparaître la gadoue immédiatement à la suite du passage de la première motoneige. Vaut alors mieux nous disperser afin de n'avoir pas à naviguer plutôt que faire de la motoneige ou pire, de nous enliser pour de bon.

En de nombreux endroits, les sentiers de portage que nous empruntons démarrent immédiatement à la tête des petites rivières rapides qui unissent tous ces plans d'eau. Or, comme ces rivières sont rapides, elles ne gèlent pas de l'hiver et demeurent à l'eau claire. Il faut donc alors prendre soin de longer la rive au plus près afin de s'assurer de la présence de la glace sous les machines et éviter de finir la balade en sous-marin très humide. Mais la beauté de cette eau qui court en douces cascades, emprisonnées dans l'étau de glace qui tente tout l'hiver de se resserrer afin d'enfermer cette impudente qui résiste dans ses mâchoires glaciales est merveilleuse. Tout le reste du portage que nous empruntons est alors sur la rive immédiate de la rivière, nous permettant de nous imprégner de toute cette fougue liquide qui nous guide jusqu'au prochain lac.
Partis à 1 hr cet après-midi, nous atteignons le ''Château'' à 3 hr. On s'y dégourdi les jambes un moment puis, René qui aimerait que nous venions ensemble, les deux familles, la sienne et la mienne, y faire un week end de pêche le printemps prochain reprend le lac White Otter afin de guider le groupe vers de magnifiques terrains de camping sauvages où nous pourrions planter nos tentes. Un coin superbe. René m'informe que l'été, toute la baie où se trouve le camping est une fantastique plage de sable blanc. Ce lac à de plus des eaux à ce point limpides et cristallines qu'on voit aisément à 20 pieds de profondeur. Je dois dire qu'il sait m'aguicher le René. Les dorés, la truite de lac, le brochet et l'achigan y abondent et les monstres du Loch Ness y pullulent. Je crois bien que je suis le poisson qui ne pourra pas résister à de tels appâts!

Cette petite visite terminée, nous reprenons le chemin du retour pour tous prendre un léger temps d'arrêt et une petite bière dans le garage de René à notre arrivée vers 5 hr 30.

Julie et les enfants ayant passé l'après-midi ici en compagnie de Fabiana et Gabriel, nous clôturons par un souper des deux familles ici, chez-nous.  Ahhhhhhhhhhh!

Mais.....ma suspension de motoneige est à refaire à neuf. J'ai un de ces mal de dos......HOUUUUUUUUU LAAAAAAA!

J'oubliais....j'ai fait la totalité du voyage aller et la moitié du voyage retour avec la gang des coureurs automobiles mais après ça, j'en avais plein le dos de ces vitesses d'enfer et je me suis transféré dans la gang arrière, celle des pépères, tellement plus reposante! OUFFFFF! J'ai passé l'âge je pense de ces vitesses folles même si je déteste toujours rester en plan.

Voilà le trajet!


Et notre destination, le ''Château''. Photo prise cet après-midi par René!

Sacré ballade !