L'heure de l'apéro.

Ben en voila un sujet qui m'intrigue! Comme je vous ai déja mentionné, je m'amuse a suivre des familles Françaises qui ont tout quitté, tout vendu afin de se construire une nouvelle résidence.....sur roues. Certains ont transformé un camion allemand 4X4 ou 6X6 Man pour y construire leur résidence a l'arrière, qui ont aménagé un camping car alors que d'autres se sont contentés d'un Land Rover avec tente de toit, ou carrément une remorque aménagée tirée par un Land Rover.
ORRRRRRRRRRRR....tout ce beau monde ont une religion a laquelle ils ne dérogent JAMAIS. C'est la religion de l'heure de l'apéritif. Plus je suis ces familles dans leurs périgrinations a-travers la planète et plus je suis surpris de la régularité de leurs prises d'alcool.
De plus....lorsque pendant leurs voyages a-travers le monde, ils tombent sur d'autres baroudeurs avec lesquels ils font bivouac ou un bout de route en commun, c'est systématique, tout ce beau monde se retrouve constamment autour d'une même table lorsque sonne l'heure fatidique de la grande messe....pardon de l'apéro.
L'une des questions que cette pratique soulève en moi, c'est: Est-ce pareil pour TOUS les Français, cette religion apéritive?
La seconde question est: Comment diable n'êtes-vous pas déja tous morts de cyrose du foie?
La troisième est: Comment faites-vous pour ne pas tous être alcooliques??????

Si je me fie a mon expérience personnelle, moi, lorsque je siffle une bière me vient quasi systématiquement le goût d'une deuxième qui pourrait aisément être suivie d'une troisième qui pourrait fort bien s'avérer la précédente d'une quatrième.
A ma connaissance, la pratique de l'apéro telle que je la voie dans ces vidéos YouTube n'a pas cours ici. Oui, lors d'une fête, d'une réunion entre amis ou famille, mais c'est bien loin d'un systématisme. Faut un repas particulier. Le mec qui m'a fait allumer sur cette pratique de l'apéro, lui est au Whisky et lui faut sa marque favorite qu'il recherche assidument.
Je demande car ayant reçu deux familles Françaises ici au chalet, j'ai sans doute manqué a la politesse car je ne crois pas avoir offert d'apéros. Je n'ai jamais pensé a ça!

Bonne question concernant la consommation d'alcool...

Je parle de mes souvenirs d'il y a 40 ans...

Les Français avaient toujours du vin au repas mais, je crois que c'était UN VERRE. Nous, on vide la première et la deuxième bouteille, hi hi hi

Mais tout de même, ma mère était en Normandie en 1967 et le patriarche Français sortait toujours la "gnole" à la fin du repas.

Il doit bien y avoir quelques alcoolos et cirrhose du foie...

Je que je ne comprenais pas, c'est avec toute l'alcool qu'ils buvaient, les Français n'avaient pas d'obèses. Ils leur manquaient les McDo probablement...

Tu complètes mon questionnement Serge.

Ou alors, ils se sont débarrassés de tous leurs alcoolo dans les années 1600 en les expédiant ici, ce qui expliquerait notre manque de retenue devant une.........deux bouteilles de vin!

En fait, ici, même le vin en mangeant est une relative nouveauté. On ne connaissait rigoureusement rien au vin dans mon enfance. Pour nous, le vin, c'était le St-Georges, un truc sirupeux a souhait apprécié des clochards.

Je me souviens d'une réception du temps des fêtes de Noel que j'avais organisé pour la belle-famille. J'avais décidé d'innover tout en améliorant les connaissances nulles en la matière de la belle-famille. J'avais fait une dégustation vins, fromages, avec croutons, charcuterie, la totale. Je devais avoir une dizaine de vins différents, du fromage a ne plus savoir ou donner sa préférence. Bref, le gros kit coûtant une petite fortune.
J'avais insulté raide le beau-père. Il avait détesté et pas qu'un peu. Lui....on devait le recevoir avec deux biftects d'aloyau de 3/4 de pouces d'épaisseur, un point c'est tout. Or.....il n'y en avait pas. Il a carrément boycotté mes fromages et s'est de désespoir jeté a corps perdu dans mes charcuteries. Le vin.....quelques lampées. Un flop monumental mon affaire! Heureusement...j'aime le fromage, il ne s'est rien perdu!

Eh oui, l'amour du vin est récent au Québec... et pas pour tous.

Le gros GIN est en baisse sauf chez les Anglais.

Hé oui! Le gros Gin était l'affaire de mon père avec lequel il a passé sa vie et sérieusement emmerdé la mienne. J'ai d'ailleurs complètement cessé de l'accompagner a la pêche précisément dû a ce foutu gros Gin vers mes 20, 21 ans. Plusieurs fois, il a bien failli nous chavirer, ce qu'il a d'ailleurs réussi après que j'aie cessé de l'accompagner. Il était cette fois la en compagnie de ma mère. Heureusement, les deux ont réussi a gagner la berge mais il y a laissé son moteur de chaloupe et bien du matériel de pêche qui dors d'ailleurs encore au fond du lac Black. Il s'est simplement rééquipé a neuf, ses deux 40 onces de gin par week end inclus.
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai toute ma vie porté une attention particulière a ne jamais tomber dans le piège de l'alcool.

Oui en France l'apéro est une institution , chaque fois que l'on reçoit du monde. C'est particulièrement vrai pour notre génération et les générations antérieures. Les jeunes générations boivent plus de bière que d'apéro et des alcools forts comme le whisky ou la vodka lorsqu'ils sont en soirées.

L'apéro ne veut pas dire cuite, nous sommes rarement bourrés après l'apéro, le plus souvent c'est deux verres point final. On a deux bras et deux jambes alors on bois deux apéros pour garder l'équilibre

Le vin à table, c'est quasiment systématique mais pareil c'est un verre ou deux. L'alcool est principalement consommé par les hommes.

Maintenant, il y a quand même, il faut le reconnaître, beaucoup d'exceptions. Notre nombre d'alcooliques est loin d'être négligeable.

Les générations antérieures connaissaient l'apéro donc. Je suis surpris que la tradition n'aie pas suivie les nôtres d'ancêtres alors. Bien que.....j'imagine qu'il faut un minimum de moyens financiers pour se livrer a ces agapes pré agapes.
Ce n'était guère le cas des ancêtres ici les moyens financiers. Les anglais après la conquête ayant réexpédié en France tous les dirigeants et nobles de l'époque, ne sont restés que les colons agriculteurs pour la plupart. Les anglais se sont ensuite chargés de maintenir tout ce qu'il y avait de francophones au pays dans les basses tâches rapportant un demi sous par an. L'église de son côté en plus de taper dur sur la moindre incartade dans la boisson alcoolique, s'est chargée de promouvoir les naissances MULTIPLES et INNOMBRABLES. Les familles de 12 étaient fortement, très fortement recommandées et j'ai connu des petites familles de 21, si l'on voulait espérer le ciel et non l'enfer. Bref, habiller, nourrir cette populace ne laissait pas le moindre centime pour la rigolade.

Par ailleurs, il n'y avait que de la vigne sauvage pas intéressante pour la fabrication d'un doux élixir. Ça coupe le sifflet!

D'où l'invention du vin de Pissenlit...

Et du vin de cerises a grappes.